Let me, let me, let me...
Ce chapitre-là est étonnant.
Si l'on retrouve la "Caubère's touch" à bien des égards, dans des scènes survoltées comme la pizzeria, l'interview radio, la projection de presse, l'Anapurna ou les rues de Cannes ("pire que tout, un mime qui n'exprime rien !"), le rythme a de fortes tendances à se diluer ça et là.
Le père Mnouchkine est moins bien campé que sa fille, la scène des applaudissements est longuette, l'histoire de la capote volée et du Super 8 est très secondaire...
Mais l'extraordinaire traitement de la mort de la mère, au début, la description épuisante de rire du tournage de "Molière", ainsi que la rupture entre Ferdinand et Ariane, à mon sens la meilleure scène de toute la saga du Roman d'un acteur, la plus magistrale, font des Marches du Palais un volet grandiose, incontournable.