Ce chapitre-là est étonnant.
Si l'on retrouve la "Caubère's touch" à bien des égards, dans des scènes survoltées comme la pizzeria, l'interview radio, la projection de presse, l'Anapurna ou les rues de Cannes ("pire que tout, un mime qui n'exprime rien !"), le rythme a de fortes tendances à se diluer ça et là.
Le père Mnouchkine est moins bien campé que sa fille, la scène des applaudissements est longuette, l'histoire de la capote volée et du Super 8 est très secondaire...
Mais l'extraordinaire traitement de la mort de la mère, au début, la description épuisante de rire du tournage de "Molière", ainsi que la rupture entre Ferdinand et Ariane, à mon sens la meilleure scène de toute la saga du Roman d'un acteur, la plus magistrale, font des Marches du Palais un volet grandiose, incontournable.
Oneiro
8
Écrit par

Créée

le 6 févr. 2013

Critique lue 259 fois

3 j'aime

Oneiro

Écrit par

Critique lue 259 fois

3

Du même critique

Dead Man
Oneiro
5

Il y a tout, et pourtant...

C'est d'une ambition folle, si personnelle que tout le monde ne peut hélas accrocher. Pourtant ça démarrait bien, pour moi. Depp est dans son rôle, le montage est déroutant, la photographie et le...

le 1 févr. 2013

47 j'aime

6

Joker
Oneiro
7

La danse du meurtre

"Je ne pourrais croire qu'en un Dieu qui saurait danser", écrivait Nietzsche. Peut-être faut-il alors aussi faire danser le diable pour le rendre crédible. Le laisser échapper de courts instants au...

le 19 oct. 2019

22 j'aime

22

Chanson douce
Oneiro
6

Doute amer

Comme ils sont étranges, les deux segments ouvrant et fermant ce récit. Ils semblent échappés d'une autre réalité, sans lien avec cette histoire (ils sont accompagnés de quelques visions du futur...

le 26 avr. 2018

21 j'aime

9