Il n’y a pas longtemps, Les nouveaux héros y passaient et pas en coup de vent. Je ne dirais pas que c’était à couper le souffle, mais je mettrais ma main à couper (quoique…) qu’ils plairont à pas mal de gens.
Mais qui sont-ils ? Rien à voir avec des adeptes de Jean-Marc Ayrault, ni de supporters de l’Hérault, non je ne vais pas me répéter, cela deviendrait presque Ayrault-tic à la longue.
Retournons donc au principal sujet, le nouveau film Disney.
Avec cet animé, la compagnie souris-ante semble vouloir toucher un public plus masculin afin de se libéré, délivré du côté très féminin de leur dernières sorties (Raiponce et le dernier en date dont vous avez désormais la chanson en tête, ne me remerciez pas). Et le garçon qui est en moi en a été très satisfait, tant le film regorge de gadgets geeks aussi cools les uns que les autres. En effet, l’intrigue tourne autour d’un garçon Hiro (c’est le nouveau hiro, haha! Hem), fana de constructions robotiques qui se passionne pour les combats de robots illégaux. Son frère, Tadashi, plus âgé, tente de l’en dissuader en lui faisant découvrir son université, et son projet, un robot guérisseur.
Tout va bien dans le meilleur des mondes, jusqu’à un événement tragique, suivi d’un super vilain qui veut en découdre, sans parler chiffons. Tout part à vau l’eau, mais rien ne vole bas, l’atterrissage se faisant à la fin des 1h45 prévus.
S’ils mettent la gomme sur l’action, les studios Disney n’oublient pas l’émotion. Ils en jouent avec un robot aux airs de Bibendum, auquel on a une énoooorme envie de faire un câlin et c’est un pneu heu, un peu, dû à Kyan Khojandi qui lui prête sa voix. La notion de la perte d’un être cher, qui servira de fil conducteur (électrisant, qui donnera le chair d’ampoule) tout au long de l’histoire. Un moyen d’apprentissage du deuil, et du passage à l’âge adulte du jeune héros, sujet aux courts circuits… la puberté (et pas la pub Herta, il y a des gens bons dedans mais pas de rap-porcs).
En voyant ce robot, on ne peut s’empêcher de penser à Iron Man, un fait, à repasser, puisqu’il est indéniable que Pixar a voulu créer un univers (plutôt rouge ici mais pas vraiment uni) en référence à Marvel, marvelous idée selon moi. Et ce n’est pas un hasard puisque ce film est une adaptation de Big Hero 6, chouchou de Stan Lee (qui y fait une petite apparition) et sorti donc, chez Marvel (ça fait deux fois Marvel. Et là trois fois).
Certes, ce n’est pas le film du siècle, mais franchement, on irait bien faire un tour sur le dos de ce robot et se prendre pour un héros armé d’inventions qui rendraient Tony Stark jaloux.
Voilà, j’ai dit 6 fois robot, cette critique m’a rendue robot -tic.