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L'histoire porte sur Clint Eastwood, soldat nordiste blessé, ramené dans une école pour filles sudiste. Il s'y fera soigner, laver, raser (et plus si affinités) par la matriarche, la professeur, la servante et une demi-douzaine de jeunes filles entre 10 et 18 ans. L'objectif du film: les séduire pour ne pas tomber dans les mains des soldats sudistes.
Le réalisateur s'inspire clairement de grands monuments de la littérature, tels que Negima et, avec ce film, ouvre la voie à la grande ère de la nunsploitation, genre malheureusement sous-exploité, malgré les thématiques riches, diverses, différentes et variées qu'ils abordent. On citera dans la lignée de ce film The Devils (1971) de Ken Russel, ainsi que V'la que les nonnes dansent le tango (1972) de Sequi, deux chefs d'œuvres coup de poings eux aussi, injustement incompris.
A souligner, les Proies exploite à la perfection la période historique dans laquelle l'action se déroule. Je pense que c'est un must-see pour tous les afficionados de la Guerre de Sécession, et ils sont nombreux.
Je préfère ne pas raconter le film et vous le conseille vivement. Merci encore à Kaz1989 pour cette découverte.
Ce film est bien sûr à voir en VF avec un jeu à boire : Un patin d'Eastwood, un shot. Deux si elle est mineure. Bon courage.
Créée
le 27 avr. 2018
Critique lue 285 fois
4 j'aime
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