On reste béat d'admiration devant les petits méfaits exécutés par Antoine Doinel et son compère René. Les plans tourné dans Paris même sont d'une beauté exceptionnelle, chaque plan est photogénique et en raconte grand sur l'action, et le travelling de fin où Antoine cours après s'être échappé du centre de détention pour mineur lors d'une partie de foot est d'une fluidité déconcertante pour l'époque.
Le personnage est attachant et on s'identifie facilemment à lui si bien que ces intentions ne sont pas mauvaises.
Intemporel les sujets traités de la petite délinquance, de la fugue permet à ce film d'être d'actualité jusqu'à x années après avoir été tourné. Très bon film dans l'ensemble il permettra à François Truffaut d'entamer ce qu'on appellera la Nouvelle Vague où il rejoindra les plus grands tels que Jean-Luc Godard, Claude Chabrol ou Eric Rohmer. Mouvement caractérisé par des personnages n'ayant pas peur d'enfreindre la loi, sont indifférents à la société et à la famille et sont en quête d'amour.

Zardada
8
Écrit par

Créée

le 15 août 2017

Critique lue 227 fois

Zardada

Écrit par

Critique lue 227 fois

D'autres avis sur Les Quatre Cents Coups

Les Quatre Cents Coups
Mattchupichu77
9

A défaut d'une mère, Allons voir la mer ...

Si Antoine (magnifique Jean-Pierre Léaud) n'est pas forcément le fils parfait, il n'est pas aidé par son entourage. Il y a son père, le gentil mais colérique Julien Doinel (Albert Rémy) mais aussi...

le 10 févr. 2015

88 j'aime

6

Les Quatre Cents Coups
Citlal
5

Critique de Les Quatre Cents Coups par Citlal

J'avoue que je me suis plutôt ennuyée devant les frasques de ce gamin, ma foi sympathique, mais qui n'ont pas réveillé en moi une émotion particulière. Alors, je comprends bien que cette manière de...

le 8 sept. 2019

32 j'aime

5

Les Quatre Cents Coups
Truman-
8

Les Kaïra

Avec les quatre cents coups François Truffaut filme la jeunesse avec sincérité comme on ne l'avait jamais vu en 1959, une jeunesse perdu en quête de liberté face a des problèmes familiaux ou scolaire...

le 25 nov. 2013

26 j'aime

2

Du même critique

Sa Majesté des mouches
Zardada
8

Who's the beast ?

Une montée en crescendo de violence, Peter Brook peint un tableau acrimonieux de la jeunesse et de son devenir. Les époustouflants décors de natures entremêlées collent bien à l'épisode de...

le 8 déc. 2017

Morale 2
Zardada
8

Lalala

Ce dernier album réalisé est plus chanté que les derniers albums ce qui l'ouvre à un public plus ouvert même ta maman l'écoute..

le 18 août 2017

Gainsbourg (vie héroïque)
Zardada
8

Gainsbar des barres

On aime Gainsbar en chanson, on aime Gainsbar en livre, et on aime Gainsbar en Film ! Merveilleux film autobiographique, défis relevé pour Joann Sfar pour un premier long métrage c'est plutôt...

le 16 août 2017