Ils n'ont pas d'âme donc pas de faille.

Film de SF américain de 1976, suite de Mondwest. L'intrigue reprend le thème du parc d'attractions avec ses différents mondes constituer de robot du premier film, mais choisit une tout autre structure narrative racontant une histoire totalement différente. Si cela est fort louable, rapprochant l'histoire plus vers de la SF paranoïaque et complotiste typique des années 70 sa mise en images sans ambitions, proche du niveau télévisuelle, fait très vite déchanter. On sent clairement que cette suite a été emballé à minima pour profiter du sucé du premier. La direction artistique est honteuse, il suffit juste de prêter attention aux fameuses combinaisons de cosmonautes qui même pour l'époque ne tiennent pas la route, la vision globale des mondes et en particulier celle du futur sont d'un ringard total. Filmé en partie dans des usines comme décors des coulisse du parc d'attraction pour une grande partie de l'intrigue, c'est visuellement très moche et au final pas vraiment justifier, sauf par l’économie que cela engendre. La narration se montre très longuette mettant un temps infini à rentrer dans le vif du sujet, les personnages sont de tristes caricatures, les moments d'actions se montrant particulièrement peu haletants, voire poussifs, bref l'ensemble n'est clairement pas brillant. Cerise sur le gâteau, une séquence Caméo foireuse pour Yul Brunner totalement hors propos ne rendant pas justice au célèbre acteur qui était malheureusement faisait sa dernière apparition à l'écran. Un film du mercredi, un projet de SF absolument pas pris au sérieux par ceux qui l'ont initié, plus proche d'un mauvais pilote TV au rabais que de cinéma, c'est bien dommage car le potentiel de l'univers est énorme au vu du premier film qui lui est un vrai classique.