Jacques Brel, dont c'est ici le premier film, semble avoir fait l'acteur toute sa vie (ce qui, dans un certain sens, est plutôt vrai). S'appuyant sur sa prestation de haute volée, il est aisé pour André Cayatte de mettre en scène un de ces films à thèse qu'il affectionnait sur le fonctionnement de la machine judiciaire. Celui-ci était très bien fait pour l'époque et posait de vraies questions qui restent d'actualité (plus aujourd'hui qu'à cette époque d'ailleurs).
L'ensemble est parfaitement mené et habilement construit même si la démonstration est parfois un peu trop didactique (mais ce sont aussi les limites de ce type de film). Ce drame parvient à embrasser de nombreux sujets et à montrer une galerie de personnages complexes et riches. Face à la calomnie et à l'aveuglement collectif, la sensibilité de Jacques Brel fait merveille. Une réussite totale même si, bien évidemment, la réalisation académique a forcément vieilli.
Créée
le 11 janv. 2021
Critique lue 228 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Les Risques du métier
Qu'est ce qu'il se défend mal M. Doucet (on dirait un alias de Christian Ranucci) et qu'est ce qu'elles sont menteuses ces jeunes filles, avec leurs yeux clairs magnifiques, leurs belles nattes et...
le 21 juil. 2016
9 j'aime
2
Le film fait un peu trop office de plaidoirie pour convaincre, à l’inverse de Mourir d’aimer (que Cayatte tournera quatre ans plus tard) qui sur un thème central similaire – le milieu professoral –...
Par
le 7 oct. 2014
3 j'aime
Les risques du métier de prof. Jacques Brel est accusé de viol par une de ses élèves. Il clame son innocence mais d'autres accusations s'en viennent. Cayatte est le réalisateur des films enquête, des...
Par
le 24 nov. 2012
3 j'aime
Du même critique
Depuis la reprise de la série par Ferry et Conrad, nos amis gaulois avaient une sacrée gueule de bois. La disparition de René Goscinny avait déjà très sérieusement entamé la qualité des albums même...
Par
le 22 oct. 2021
24 j'aime
23
Premier film mettant en scène François Pignon, L’Emmerdeur est déjà un aboutissement. Parfaitement construit, le scénario est concis, dynamique et toujours capable de créer de nouvelles péripéties...
Par
le 12 août 2022
22 j'aime
10
Aïe, aïe, aïe... L'arrivée de Fabrice Caro en lieu et place de Jean-Yves Ferri qui venait, à mon sens, de signer son meilleur Astérix dans le texte, était pourtant annoncée comme une bonne nouvelle...
Par
le 14 nov. 2023
21 j'aime
22
