So far so good...

Les Sept Mercenaires, c'est plutôt mauvais. Je ne suis pas une fervente amatrice du genre Western, revanche, bad boy des années 1800 et tous ça, de plus je n'ai jamais vu l'original de 1960 mais je m'attendais quand même, avec un casting pareil, à quelque chose d'un peu plus creusé. Je vous présente dès à présent, la liste des personnages clichés à souhait qu'on nous ressors encore et toujours, hélas, en 2016, comprenant :
- Un leader charismatique énigmatique
- Un side kick rigolo mais qui est hyper doué quand même
- Un roublard traumatisé par les horreurs qu'il a commises mais qui a quand même des principes avec un meilleure pote asiat qui le soutient trop, à fond, bestfriends forever.
- Un Indien (oui parce qu'il en faut toujours un).
- Un Mexicain dont les seuls dialogues sont des insultes en espagnoles.
- Un vieux gâteux qui est guidé par dieu.
- Un méchant qui est, il faut le dire, nul à chier.

Avec tout ça, je me suis dit, WOW, je me réjouis d'en apprendre plus. Et puis non. Non, pas moyen. Désolé, pas le temps. Faut croire qu'Antoine Fuqua était bien trop occupé à pêcher ces idées ailleurs. Ah oui parce qu'emprunter des répliques à "la Haine" de Kassowitz, sans pression, ça tout le monde s'en fout et personne s'en rendra compte de toute façon c'est un vieux film français en noir et blanc qui pue. Non mais dit donc Antoine, c'est pas très gentil ça.

Bref, il n'en reste pas moins que ce film est divertissant. Mauvais, mais divertissant. Allez, au moins ça quoi.