Robin des Bois chez les gangsters de Chicago avec le Rat Pack, autant dire qu'on nage dans l'improbable...

Neuf ans après Blanches colombes et Vilains Messieurs Frank Sinatra produit cette comédie musicale qui a aussi pour thème la pègre, la prohibition et l'armée du salut, enfin, ce qu'il en reste...

Frank joue Robbo, Dean est Little John et Sammy le fidèle Will. Peter Falk en Guy Guisbourne et l'adipeux Victor Buono en shérif (c'était déjà lui un an avant dans les Quatre du Texas) serviront de méchants dans cette guerre des gangs, pendant que Barbara Rush sera une mystérieuse Marian et Bing Crosby la cerise sur le gâteau... Le film reprend assez respectueusement la trame la plus connue des aventures du célèbre voleur, et l'ensemble représente un projet plutôt sympathique.

Après, le film dure deux heures et ça se voit, ça manque de rythme, les quelques chansons ne sont pas très bien amenées et on comprend que le film reste à peu près inconnu. Pourtant, on passe un agréable moment en technicolor et panavision, c'est toujours amusant de voir Frank et Dean donner une leçon chantée à Bing sur la meilleure façon de s'habiller, il y a une scène assez chouette de réunion contre l'alcool, Sinatra chante My kind of town et Dean Martin joue au billard comme personne.

Créée

le 7 mars 2012

Critique lue 972 fois

11 j'aime

3 commentaires

Torpenn

Écrit par

Critique lue 972 fois

11
3

D'autres avis sur Les Sept Voleurs de Chicago

Les Sept Voleurs de Chicago
FrankyFockers
5

Critique de Les Sept Voleurs de Chicago par FrankyFockers

A la mort du parrain (tué par un aspirant), l'affrontement de deux bandes rivales de mafieux pour la domination, notamment des bars/salles de jeux en pleine période de prohibition, de la ville de...

le 24 juil. 2017

Les Sept Voleurs de Chicago
Cinephile-doux
7

Rivalité de gangs

Produit par Sinatra himself, ce divertissement musical sur fond de rivalités de gangs est une belle réussite du genre. Beaucoup de classe et de décontraction et des interprétations au poil : Sinatra,...

le 28 août 2019

Du même critique

Into the Wild
Torpenn
5

Itinéraire d'un enfant gâté

A 22 ans, notre héros, qui a feuilleté deux lignes de Thoreau et trois pages de Jack London, abandonne sans un mot sa famille après son diplôme et va vivre deux années d'errance avant de crever comme...

le 17 nov. 2012

467 j'aime

181

Django Unchained
Torpenn
4

Esclavage de cerveau

Aussi improbable que cela puisse apparaître à mes lecteurs les plus obtus, j’aime bien Tarantino, je trouve qu’il arrive très bien à mettre en scène ses histoires, qu’il épice agréablement ces...

le 22 janv. 2013

393 j'aime

174

Le Parrain
Torpenn
10

Le festival de Caan...

Tout a déjà été dit sur ce film, un des plus grands jamais réalisé. Tout le monde a vanté, un jour son casting impeccable : un Brando ressuscité, un Pacino naissant, bien loin de ses tics...

le 6 janv. 2011

366 j'aime

131