Je ne regarde jamais les bandes d'annonces et c'est très rare que je lise les synopsis. La plupart du temps, je n'ai pas de problèmes avec les films que je découvre. Il existe cependant des exceptions et Les sources occultes en fait partie.


Laurent Coureau est un ami de l'Étrange, c'est ainsi qu'il est introduit par le programmateur Frédéric Temps. C'est donc normal qu'il soit présent ici. En revanche, je m'interroge vraiment sur la mienne.


Le film commence par plusieurs citations. Vous savez, cette façon d'extraire quelques phrases d'un type et les balancer comme ça, façon name dropping. Trois fois d'affilié. Ensuite, il est affiché "nique l'industrie du divertissement". C'est bien de vouloir niquer les industries mais encore faut-il s'en donner les moyens, car à part mon temps, rien n'est niqué.


L'œuvre introduit son récit par une voix off de femme qui parle en suédois (je crois) et le clôt de la même façon. Au milieu, il y a des successions d'images sans que le lien entre les séquences soit vraiment établi. Ça va de l'orgie rituelle, slenderman, scarification, enfants qui déambulent dans les rues, zombies. Si je dois concéder une qualité au film, et ça sera la seule, c'est son univers visuel. Que ça soit les maquillages, les costumes, les décors, les lumières, ça passe. En même temps, le long-métrage est dépourvu de dialogues et sa bande son s'apparente plutôt à un bruit de fond constant. Quelques aphorismes en chinois, qui auraient pu être écrits par Rémi un lycéen qui organise des blocus de son établissement, parsèment le film. Nous sommes alors au paroxysme de la subversion.


Je suis allé à la séance de 22h, une heure après, je regarde ma montre il était 22:05.

Alcalin
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le 11 sept. 2019

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