Ce billet est le récit du chemin parcouru pour voir Les Suffragettes ainsi que de sa séance débattue.


Il y a un peu plus d'un an, le 10 novembre 2015, l'équipe de Sens Critique innovait. Ce n'était pas une Cinexpérience puisque les critiques internautes savaient qu'ils verraient "Les Suffragettes" mais à la demande du distributeur, demande consentie par Sens Critique, chantre du progressisme comme vous le savez (avec sa misogynie gentille et récurrente), il fallait effacer ce "ils" pour n'avoir que des "elles" pendant la séance. Une séance non-mixte a été mise sur pied à la grande incompréhension de la plupart.
Personnellement, j'étais tiraillé par mes profonds a priori, sur la séance et sur le film, dont je rapporte ici le souvenir :


1° Le féminisme au cinéma, on sait très bien ce que cela donne : soit du spectacle et du radicalisme ; soit une ligne dénonciatrice absolument impropre à concevoir une politique possible - ce qui est encore plus problématique puisqu'on dénonce une situation et on prive le spectateur d'un parti pris, d'une perspective qu'il (ou elle !) pourrait alors juger.


Parler du droit de vote en 2015, c'est comme décorer Alain Soral des Arts et des Lettres. Cela n'a pas grand sens. Limite, c'est inapproprié, mais cela ne sert pas trop d'en débattre étant donné que nous savons tous que la mémoire historique du droit de vote, tout le monde s'en fout aujourd'hui pour voter, plus ou moins en conscience. Les gens qui nous disent à chaque élection qu'il faut voter parce que des gens sont morts pour faire valoir ce droit fondamental, c'est un peu la rengaine de l'enfant à qui on dit qu'il fait honte en ne finissant pas son assiette car beaucoup d'enfants africains voudraient avoir un vrai repas. C'est une culpabilité qui n'a d'impact que par la menace fantasmée. On est très très loin du courage de nos suffragettes pionnières.


3° Je n'étais pas opposé à une séance exclusivement féminine puisque, contrairement à tous les aigris frustrés - typiques des mâles en rut - je voyais là le moyen de laisser les meufs s'exprimer sur ce film-ci, afin de nous dire ce qu'elles en pensaient prioritairement. Et sur ce point, c'est sans doute le mot "prioritairement" le plus important. Le droit de vote accordée aux femmes n'est pas qu'une affaire de femmes mais elles sont les premiers témoins de leurs propres conditions et de leurs mémoires et cette séance les concernait donc en premier lieu. Quant à la manière dont les féministes s'emparent de tel ou tel débat pour prendre position en société, c'est une bien et toute autre affaire. Tout cela pour dire que, là où beaucoup ce sont exprimés - homme et femme - sur le ridicule que pouvait avoir une séance non-mixte, j'allais plutôt à contre-pied en soutenant la démarche du distributeur et de Sens Critique. Tant est si bien que je me suis mordu les doigts d'avoir soutenu la démarche réitérée lors de la Cinexpérience 17 : une séance non mixte qui trompa ma confiance - et de beaucoup - puisqu'elle déboucha sur "Brooklyn", film hollywoodien, genré, plat et - pour le coup - particulièrement antiféministe. La Cinexpérience 17 est une séance où Thérèse Desqueyroux a dû se retourner dans sa tombe puisque ce fut une séance pleine de discordes cordiales. Ce type de discordes teintées, dans un décor où les pas sont feutrés, discordes toutes en retenue, comme les mensonges au sein des familles bourgeoises, cela donne toujours l'impression de vomir dans une main qui vous est tendue mais il ne faut pas oublier, il ne faut jamais oublier, que Sens Critique a certes les moyens mais nous en sommes son minerai le plus précieux, donc il ne faudrait pas se sentir coupable de cracher sur une séance ou sur un film, même en présence d'un réalisateur-trice, sous prétexte que le gîte nous a été offert (le gîte et le couvert très souvent pour celles et ceux qui connaissent le procédé).


Alors, un an plus tard, le 9 novembre 2016, je fus convié à refaire une tentative pour voir ce film dans de bonnes conditions puisque je les ai payées, ces conditions.
Une séance suivie d'un débat avait lieu au sein de l'université Lille-3, avec donc un public composé principalement d'étudiants et étudiantes, mais aussi des militant-e-s politiques et des militant-e-s féministes, le tout n'étant pas incompatibles ni excluant.



LA SÉANCE EN ELLE-MÊME



Je suis convaincu que d'autres personnes en parleront mieux que moi de ce film car je n'ai pas grand chose à en dire sur la manière de filmer. Moi, ce qui m'intéresse surtout, c'est ce qu'on a voulu montrer des Suffragettes, c'est-à-dire ce mouvement qui traversa plusieurs pays, à différentes époques, et pour des résultats très divers dont je ne ferai pas ici le détail. Il suffit juste de dire que historiquement les femmes anglaises sont parmi les premières au monde à obtenir - à condition qu'elles aient trente ans - le sésame destiné à pouvoir faire reconnaître son opinion sur la manière dont est administré l'Etat.


D'ailleurs, je fais une petite digression tout de suite pour dire, pour ma part la défense du droit de vote n'est qu'une étape vers la possession de ses intérêts propres, c'est-à-dire que je ne le considère pas comme un droit final parmi d'autres droits à acquérir, et sans lien les uns par rapports aux autres. Comme je le disais à une camarade dans la salle : il est drolatique de voir les communistes révolutionnaires défendre le droit de vote alors que ce sont les premiers à dire que voter ne changera rien. En effet, on ne peut pas ordonner à un système de changer à coup de bulletins dans l'urne puisque sans violence, rien ne se déploie, personne ne bougera d'un poil de cul... Du moins, dans le fondement du système. En apparence, les grands changements électoraux sont de vastes opérations hypocrites qui donnent lieu à des vagues d'espérances spectaculaires et médiatiques. Mais si l'on veut parler des causes ou d'un minimum de profondeur, sans rapport de force avec la bourgeoisie, sans conception émancipatrice intrinsèque, le vote n'est qu'une farce à la Molière. Il n'est que l'ombre de lui-même, autrement dit "le vote pour le moins pire". Et je le dis à tous les votants et à ceux et celles qui s'intéressent un peu plus qu'à leur propre vie : le moins pire, c'est déjà le pire.


Je finis ma digression en disant qu'en concevant le droit de vote comme étant certes un droit fondamental mais comme un droit final, la bourgeoisie - sans frontière - a pu récupérer ce besoin a son compte de mille façons, de sorte à l'instrumentaliser. Par exemple, en France, le droit de vote des femmes a été rédigé entièrement sous Pétain, parce qu'on estimait les femmes très conservatrices à l'époque, et que ce droit fut promulgué en avril 44 sous De Gaulle avec l'assentiment du Conseil National de Résistance (dont l'immense force que représentait le PCF à l'époque) parce qu'on... estimait que les femmes étaient très conservatrices à l'époque, donc favorables au Général et à la reconstruction industrielle de la France - reconstruction qui fit les grèves monumentales de 1947.


Sous cette expression tantôt dramatique tantôt tragi-comique du vote "le moins pire", se cache le propos du film, à savoir qu'en effet des femmes se sont battues de toutes les manières dont il est possible de se battre, dans toutes leurs diversités, pour obtenir un droit fondamental pour être reconnu comme un être humain capable de penser la société à égal d'un homme. Ce n'était pas une affaire de jalousie envers les hommes mais une justice faite à l'humanité. Et puis comment se pourrait-il que ce soit une jalousie sachant que les femmes n'ont cessé de voir leur mari se fourvoyer en permanence dans leurs choix ?


De toute l'Histoire humaine, à partir du moment où s'est posée la question de l'accumulation des richesses et donc de leurs transmissions, chaque fois que les femmes ont voulu avoir ce que les hommes avaient sans force et de manière innée, il a fallu batailler. Certes il est loin le temps où un antique concile catholique débattait de l'âme des femmes, mais on en est toujours là quelque part. Et là, j'ai envie de mettre dos à dos, et l'ordre patriarcal, et certains cercles féministes inclusifs ; on est toujours à politiser les différenciations biologiques entre hommes et femmes, et il est inacceptable de continuer, malgré toutes les violences et les oppressions, la ségrégation des problématiques. Je les renvoie dos à dos car ils sont l'un et l'autre en miroir dans leurs volontés, sauf que je connais le sens des violences et que je ne peux pas permettre que l'on blâme la manière, même pourrie, dont les féministes répondent à l'ordre patriarcal et capitaliste. La violence envers les femmes, elle vient d'une domination. Pas de l'inverse. Même pourrie, même dégénérée en une faction misandre, faussement radicale et réformiste, les féministes vaudront toujours mieux en conscience que la profonde indifférence contre laquelle nous nous battons ; nous vaudrons toujours mieux que tous les connards, mais aussi contre tous et toutes celles qui n'aiment pas les -ismes ou qui ne comprennent pas pourquoi les féministes ont pris, par endroit, cette posture artificielle d'agressivité et de susceptibilité systématique : nous avons raison et il n'y a pas à discuter de la raison d'existence de tous les féminismes.


Et je dis bien "les féminismes" : il y a des femmes, une infinité de diversités sociales et économiques des femmes, et il y aussi une variété des conceptions qui les animent.
Il y a bien "le féminisme" sur une base de dénonciation d'un ordre global, tout comme il existe "l'antiracisme".
Mais il y a politiquement et stratégiquement "des féminismes".


Et si j'insiste autant sur ce point, à mettre en valeur les différences de conceptions, c'est parce que "Les Suffragettes" témoignent du chemin de radicalisation de la conviction féministe et des contradictions au sein de "la classe des femmes". Je le mets entre guillemets car, à mon sens, il n'y a pas de "classe des femmes" ni même une intersectionnalité entre les sexes, les couleurs et les conditions socio-économiques. Il y a, à mon sens, des exploitées et des exploiteurs. Et ce film met très bien en relief le fait que l'exploitation ouvrière se confond admirablement bien avec les préceptes patriarcaux intériorisés par les hommes mais aussi par les femmes. Et c'est le cas de notre héroïne qui, si elle a toujours connu l'exploitation et la violence sans borne de son patron, a su gravir les échelons malgré sa basse naissance.


J'apprécie grandement les films qui prennent pour héros ou héroïne des gens qui sont intégrés et qui ont, par conséquent, des intérêts à sauvegarder : un bien, une famille, un grade... C'est le cas de Maud Watts, interprétée par Helena Bonham Carter. Elle a une famille, un enfant, un toit, elle est contremaître dans son entreprise de blanchisserie. L'histoire nous montre bien qu'elle n'a a priori aucun besoin de militer pour la cause des femmes et encore moins pour le droit de vote. D'ailleurs, c'est bien par la voix parlementaire, par la consultation, que Maud tente de se faire entendre par le hasard des choses et par empathie. Très vite, la pression sociale se fait sentir, bien avant les coups de matraques, bien avant l'hypocrisie de ces hommes qui tendent une main pour ensuite la reprendre. Et ainsi de suite, le film est une surenchère sempiternelle, tout un cortège de violences s'abat sur cette Maud, allégorie de toutes les violences contre les femmes. La force du film, en dehors de sa volonté de suivre une radicalisation, c'est qu'à aucun moment, je n'ai eu envie ni d'avoir pitié et encore moins de blâmer la démarche de Maud Watts.


On peut, comme moi, ne pas être d'accord sur la manière de vivre sa radicalité, et surtout la vivre avec d'autres que soi, mais à aucun moment, je ne perds le nord du sens de la violence, et ce même si une Maud Watts avait décidé de la mort de ses oppresseurs. Pour beaucoup, décider de la violence physique, blesser quelqu'un, est la limite de la liberté de conviction, c'est le point de non retour et le renversement de situation, sachant que toutes les violences se valent entre elles pour ces individus. Mais bon sang ! Quelle ânerie dans cet essentialisme sans classe ! Maud Watts est la dignité même, et un exemple pour toutes et tous, et à ce titre j'apprécie le fait qu'elle soit fictive, qu'elle soit le réceptacle convaincant de la nécessité de radicalisation. Alors, bien sûr, la radicalisation de l'action en faveur du droit de vote n'a concerné qu'une extrême minorité de l'action féministe. La grande majorité des femmes qui ont défendu ce droit civique, donc de femmes intégrées (forcément instruites), étaient issues de la bourgeoisie. C'est en tous cas la sociologie qui en est ressortie au Royaume-Uni et en France (1). Dans le film, c'est une chose que l'on observe à deux reprises : une femme est libérée parce qu'elle est riche et sa seule vocation en vue de l'obtention du droit de vote, c'set de faire des pétitions.


L'action violente féministe a toujours été marginale parce qu'elle se confronte très vite à une impasse qui est son impossibilité de renverser l'ordre social, car de multiples impasses s'opposent à cette possibilité :


1) Les femmes ne forment pas une classe sociale harmonieuse
2) Les femmes ne forment pas une classe économique harmonieuse
3) un renversement demanderait forcément le consentement des hommes. Cette impossibilité est le cadet des soucis des féministes actuels et plonge l'ensemble du mouvement, les radicaux comme les réformistes, dans des paradoxes où l'on s'oppose au patriarcat sans en toucher un poil : on est non dans une logique programmatique émancipatrice mais dans une logique de résistance solidaire - ce qui me semble être l'inanité même de la conviction politique.


Donc, ce qui nous est montré à l'écran, n'est absolument pas représentatif de la réalité, et l'on pourra regretter à ce titre que, encore une fois, les auteurs se complaisent à montrer la radicalité comme un spectacle, mais on ne peut pas dire que cela lui porte préjudice étant donné, sans pathétisme, les motivations sont on ne peut plus complète : ce n'est plus le droit de vote qui est l'objectif - il n'est plus que prétexte - la vérité, c'est que la quête de Maud Watts est bien plus grande mais elle ne le sait pas tellement. Sa grande force, il me semble, c'est que ce n'est pas une convaincue, ou du moins, c'est une femme intègre, et plus que l'intégrité, c'est un dialogue entre son intégrité, son observation et le fait qu'elle soit complètement acculée. Elle joue tour à tour tous ces aspects.



DÉBAT



A l'issue de la séance, les langues se sont peu à peu déliées. J'ai été étonné. A trois reprises le fait que certaines spectatrices soient satisfaites de la présence masculine dans la salle - ce qui me fait sérieusement penser que la très large majorité des féministes en France ne pensent pas en terme de non-mixité. La réalité est très loin de ce qui hurle sur la toile.


Pour ma part, j'ai comparé le film et j'ai invité à voir Foxfire de Laurent Cantet. J'ai dit que je tenais à laisser parler d'abord les femmes dans le débat, et bizarrement j'ai senti une sensation étrange dans la nuque, comme des picotements. Je craignais de passer pour paternaliste derrière ma franche conviction, comme s'il s'agissait de mon bon vouloir de les laisser parler. Une condescendance. C'est pourquoi j'ai titré de manière provocante avec une vraie question : faut-il laisser parler les femmes ? Or chacun sait que les mecs n'arrêtent pas de couper la parole et de jouer du tone policing. Et c'est une question à laquelle je ne saurais pas répondre : il n'y a pas, non plus ici, de solutions pratiques sur la bonne manière de se comporter. Peu importe la manière dont un mec s'y prend ou une meuf s'y prend pour faire passer sa conviction féministe, c'est sujet à critique. Cette question insoluble en l'état, c'est toute la raison d'être du féminisme qui rime, pour ma part, avec la fin de ce qui envenime le conflit au sein de la parité. Il n'y a pas d'endroit safe comme le voudrait artificiellement certaines féministes. La seule manière pour que la sécurité soit entière autour des femmes, c'est qu'elles soient autonomes, qu'on puisse les voir, les connaître pour autre chose que pour leurs bonnes grâces, et cette autonomie, je la trouve dans le partage du travail pour tous et toutes. Autant dire que le jour où j'entends une ou un féministe dire qu'il faut partager le travail et qu'il faut se mobiliser dans la rue pour arracher ce droit nouveau, ce jour-là, je pense que l'on aura fait un très grand pas.


Ma question lors du débat a été de savoir dans quelle mesure cette radicalité a pu avoir un impact dans l'obtention du droit de vote pour les femmes en 1918. Réponse immédiate : l'impact a été nul mais on en a parlé partout dans le monde de ces Suffragettes modèles qui parvenaient à se faire entendre et à changer les choses, même si changer, dans le cas présent, consiste à changer la tête de l'exploiteur de service (les femmes et les personnes colorées ne sont pas exempts de tout reproche). Le cas de révolte radicale a fait jurisprudence partout dans le monde.
Le fait que les femmes se soient unies dans l'adversité, alors qu'elles étaient raillées de partout, est forcément un modèle pour toutes et tous. Il n'y a que de cette façon que l'on arrive à obtenir des exploiteurs leur recul. Et si j'ai autant insisté à évoquer les féminismes et à en faire l'état des lieux dans cette critique, c'est parce que je pense que ce film, écrit, tourné avec et réalisé par des femmes - sachant l'état des lieux dans le monde merveilleux du cinéma, ce film n'a pas, à mon sens, d'autres lectures possibles sans qu'on ne se méprenne sur son intention.



NOTE



(1) Dans un tract de la Société pour l'amélioration du sort des femmes, en 1928, on lit : "Les femmes, en votant, seront en mesure de faire valoir leur point de vue et les qualités qui leur sont traditionnellement attribuées pour améliorer le fonctionnement des institutions, soit en les moralisant, soit en portant l'attention sur les « problèmes d'éducation, d'hygiène, de santé physique et morale, d'habitation…"

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le 5 déc. 2016

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