Le coût de la vie
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Spoiler alert :
ce n'est pas une histoire de traque humaine, en tout cas pas au sens littéral
Voilà, ça c'est dit, maintenant développons un peu.
J'aurais vraiment aimé que le film ose délivrer la promesse qu'il nous vend. Oui la chasse humaine est immorale, mais c'est ça le cœur du film non ? Et bien non, du coup. Alors c'est peut-être ma faute d'avoir eu des attentes, mais c'est le principe d'une bande-annonce, n'est-ce pas ? Plus le temps passait et plus je sentais qu'on ne verrait pas la dite traque, mais peut-être que ça aurait pu être pour une partie 2 complètement dédiée ? Même pas. Une annulation, tout simplement.
Et même pas une annulation à cause de l'un des deux partis, non : c'est l'arbitre qui se casse ! Vraiment, la déception ! Scénaristiquement oui, on le voit venir gros comme une maison que Max ne supporte plus la situation à laquelle il a consenti, mais qu'est-ce que c'est frustrant que ce soit ça l'histoire. Car la tension et la détermination qui montent chez Skender, Madame, et même Manon, petit à petit tout au long du film, c'est sexy, ça donne envie que ça éclate sur le terrain. Désillusions.
Donc ce n'est pas une histoire de traque au sens littéral du terme. Cependant on peut y voir des histoires de traques plus métaphoriques : traquer un ancien amour, traquer un gibier pour le faire accepter de mourir, traquer ses propres démons intérieurs. Tous les personnages sont en quête de quelque chose, de quelqu'un. Il y a des luttes de pouvoir, il y a des actes de chasse, il faut se battre pour la victoire, il y aura des gagnants et des perdants.
Blah blah blah.
Parce que moi j'étais pas venu pour qu'on me raconte une métaphore.
L'histoire telle qu'elle est n'est pas mauvaise en tant que telle - si ce n'est cette fin anticlimatique qui retombe comme un soufflé qui se dégonfle. C'est juste qu'il y avait une bien meilleure histoire à raconter.
Créée
le 22 sept. 2025
Critique lue 30 fois
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