Aberration stellaire
A l'occasion de l'Exposition universelle d'Osaka en 1970, alors que les Etats-Unis et l'URSS s'affrontent dans une joute génitale sans merci à coups de lasers, de fusées et de roches lunaires dans...
Par
le 11 déc. 2024
1 j'aime
Un essai visuel peu orthodoxe sur le personnage de Saint Antoine, anachorète dont les fantasmagories ont fourni un prétexte idéal aux artistes pour s'essayer à la peinture du rêve, du pandémonium, du n'importe quoi.
Durant la majorité du film, on passe au crible des tableaux allant de l'école siennoise à l'art contemporain. On y voit des créatures cauchemardesques ou ridicules, des visages pas possibles, des animaux boiteux et squelettiques, des visions affriolantes et des aberrations dont le pauvre bonhomme tente de se protéger comme il peut.
Les mouvements de caméra nous offrent une lecture vivante des œuvres, et le travail pour leur attribuer une ambiance sonore est de grande qualité (merci au responsable de l'enregistrement des cris d'animaux crédité au générique) même si les bruitages prennent parfois trop le dessus sur la voix off.
Celle-ci nous narre un texte très riche de Claude Louis-Combet (dont je vais m'empresser de creuser la bibliographie), qui fait la peinture d'un saint extatique, en équilibre précaire entre tentation et jouissance, complètement mort au monde mais ivre de beauté.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 3 déc. 2024
Critique lue 14 fois
1 j'aime
A l'occasion de l'Exposition universelle d'Osaka en 1970, alors que les Etats-Unis et l'URSS s'affrontent dans une joute génitale sans merci à coups de lasers, de fusées et de roches lunaires dans...
Par
le 11 déc. 2024
1 j'aime
Un essai visuel peu orthodoxe sur le personnage de Saint Antoine, anachorète dont les fantasmagories ont fourni un prétexte idéal aux artistes pour s'essayer à la peinture du rêve, du pandémonium, du...
Par
le 3 déc. 2024
1 j'aime