Lors d'un casse dans une bijouterie milanaise, les trois braqueurs (deux hommes et une femme) s'enfuient en voiture, l'un d'entre eux étant sévèrement touché. Ne pouvant aller le faire soigner à l'hopital, il décident de s'arrêter à la première maison venue qui est, comme par hasard, celle d'un médecin avec son épouse. Comme ils ne peuvent désormais plus bouger, l'attente va créer des tensions dans le groupe.
Sorti six ans plus tard en France dans une version coupée, Les tueurs sont nos invités est le premier film de Vincenzo Rigo. Sur trois longs-métrages, car il orientera le reste de sa carrière à la télévision. C'est dommage en soi, car il y a quelque chose de nerveux dans la mise en scène, à l'instar du braquage et de la poursuite en voiture, qui se dégage de cette histoire, ainsi que des tensions, qui vont créer des liaisons interdites entre guillemets, sans oublier une fin inattendue dans un aéroport.
Le film démarre d'ailleurs comme un Poliziottesco, typique de l'époque, pour aboutir en fin de compte à une prise d'otages. Où d'ailleurs un personnage de travesti va jouer un rôle.
C'est assez violent, avec un peu de sexe, et les trois acteurs qui jouent les braqueurs, en particulier le type à la mine patibulaire, sont plutôt bons. Ça ne révolutionne en rien le genre, mais c'est suffisamment court et rythmé pour passer un bon moment.