Dracula et ses drôles de dames

Mouais...

Franchement, je m’attendais pas à un grand film, et bien ça a totalement correspondu à mes attentes. Co-réalisé avec Joe d’Amato, il semblerait que ça soit le meilleur film de Luigi Batzella. C’est dire la qualité du film pour que d’Amato réhausse le niveau.

Les pires défauts, ce sont l’écriture et le montage qui sont absolument à vomir. Heureusement que le scénario tient sur un timbre poste (un frère part dans le château de Dracula pour trouver une bague extrêmement rare), car sinon on serait perdu. Les scènes s’ecnhainent sans transition, on a du mal à savoir si on se trouve en Allemagne ou Roumanie tellement les décors sont identiques... ça enchaine parfois avec des passages abstraits au milieu de 2 scènes.

Le plus laborieux, c’est quand on voit le frère partir à cheval à la recherche de son jumeau disparu depuis peu (il fait quand même Allemagne > Roumanie en un après midi !). Et là on se tape des micro-scènes de 2 secondes de lui a cheval qui entrecoupent des dialogues au château de Dracula. C’est bon on a compris que t’es parti à sa recherche...

Mais globalement, on ne s’emmerde pas trop. Grâce à quelques jolis plans nichons, et surtout des tonnes de passages complètement nanardesques tels que la Comtesse, femme de Dracula, qui se transforme en vraie chauve-souris agrandie 50x, un assistant qui ressemble à une sorte de Igor version bouddhiste avec des canines (l’une étant plus courte que l’autre) et qui passe son temps à sourire comme un idiot face caméra, une séance de fou rire générale complètement surréaliste entre le frère qui recherche son jumeau et la femme de Dracula avec ses assistantes. Je ne commenterai pas le final qui est complètement en roue libre à partir du combat dans les tours jusqu’au générique.

Par contre, l’ambiance est aussi plutôt réussie si vous aimez les films du genre.

Bref, expérience mitigée. Mais j’ai vu pire dans l’erotico-gothique.