Western crépusculaire, enfin seulement du point de vue d'un John Wayne semi-obèse, au bord de l'impotence, rougeaud et à la voix éraillée. Si les mouvements des mains restent graciles, fini son déhanché féminin.
De toute façon, hormis pour les gros plans, on n'est pas sûr que ça soit lui qui apparaisse à l'écran, le doute n'est même plus permis dès qu'il s'agit de courir ou de galoper.

Que le Duke continue à jouer les durs et les jolis coeurs rend l'entreprise encore plus pathétique. Mais on sait que Hollywood aime ses vieux et a du mal à s'en débarrasser. N'est pas japonais qui veut.

Côté histoire, le spaghetti est passé par là depuis des lustres donc rien à se mettre sous la dent.
Mais ça reste un western, et John Wayne, même avec un pied et quatre orteils dans la tombe, reste John Wayne, c'est-à-dire un acteur doté du charisme hors normes.


PS : La Suédoise Ann-Margret est un fac-similé de Nicole Kidman version botoxée. Avec plus de seins (le film insiste particulièrement sur ce trait de sa personnalité).
Pruneau
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le 15 déc. 2012

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