Leningrad, pendant la Perestroïka. La jeunesse, brimée, a envie de s'exprimer, et le rock (la musique de l'ennemi), c'est la liberté. On l'écoute en cachette. Bowie, T. Rex, Lou Reed... On le joue aussi. Et la scène underground voit émerger des stars. On suit les débuts de Mike Naumenko et de Viktor Tsoï. Mike est marié à la belle Natasha (et papa d'un bébé), qui l'aime, mais est aussi attirée par Viktor, parrainé avec bienveillance par Mike. Un beau triangle amoureux, très libre.
Il y a des scènes fantastiques et des dialogues formidablement mélancoliques. La musique est évidemment superbe et la mise en scène de Serebrennikov, toujours assigné à résidence à Moscou, géniale.
J'ai vu ce film le 18 décembre. Je l'ai revu avec encore plus de plaisir, avec mes deux fils, le 25 décembre. Une magnifique surprise en cette fin d'année plutôt sombre! Il est encore à l'affiche: courrez-y vite!