Deux films en un an pour Stevie. Certains diront que c’est une prouesse et ils auront probablement raison tant il est hallucinant de voir le metteur en scène jongler aussi facilement entre les genres et les histoires qu’il a envie de nous conter. Mais avec Lincoln, tonton Steven m’a profondément emmerdé durant 2h30 et c’est vraiment peu de le dire. Pour un Spielberg c’est difficile et cruel car pour avoir probablement été très largement influencé par son cinéma ainsi que celui de Zemeckis (comme beaucoup en réalité), je ne peux qu’être intransigeant lorsque ça ne va pas, en tout cas pour moi.
Toujours superbement bien réalisé et interprété, ça n’est pas encore sur sa direction d’acteur ni même sur sa technique que l’on pourra reprocher quoi que ce soit à Spielberg. Le film possède par ailleurs lui aussi les plus belles scènes jouées en intérieur de l’année 2013 avec une dernière partie qui rehausse tardivement le ton mais vraiment c’est tout.
Steven, après ton interminable et insupportable Tintin, c’est la dernière fois que tu me laisse piquer du nez.
La dernière fois !