Escape from là
Des années, 1996 en fait..., que je n'avais pas vu ce très mauvais souvenir effacé à jamais de ma mémoire sans véritable succès puisque l'image du surf sur Tsunami et des deltaplanes armés...
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le 10 juil. 2013
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L.A.
L.A. L.A. L.A.
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Je viens de le revoir en V.O. et c'est +2 sans hésiter, ce qui modifie mon ancienne critique, quoique pas tant que ça, il suffit de remonter l'original.
Ancienne critique
Un petit comparatif des notes place bien subjectivement ce film en dessous de son ainé. Ben ouais, Escape from N.Y. fut une claque assez mémorable ironisant sur des 70's qui avaient, toujours à mon sens, bien plus de gueule que ces années 90 à la modernité minable, sans portables et sans haut débit. Mais en y réfléchissant un tout petit peu, le talent est peut être bien caché sous cette transposition de l'histoire à L.A.
Mine de rien ça change tout, les deux villes ont une identité complètement différente, une criminalité propre, sans parler du climat océanique bien moins pesant que celui continental, et bien sûr la quantité de lumière bien plus importante sous la latitude proche des tropiques. De ce fait, l'ambiance change, pas forcément pour le mieux, et surprend par rapport aux requis d'une histoire aussi pessimiste. Surtout quand on se rend compte à chaque étape que le scénario est un quasi copier coller de l'original.
La comparaison nuit encore au contraste de l’œuvre quand on pense à "Oh my babe, I made this way to make love to you so bad and you're not naked yet, oh my baby! Oh! Oh! Oh!" Isaac Hayes, à Lee Van Cleef, à Harry Dean Stanton, Ernest Borgnine ou Adrienne Barbeau et qu'on se paye Stacy keach et Steve Buscemi. Que Bruce Campbell et Pam Grier (pour son retour au cinoche avant Jackie Brown) ne sont pas forcément à leur avantage, alors que Georges Corraface ne verra plus jamais Hollywood après ça.
Reste qu'en 2013 plus qu'en 97, en 1996 plus qu'en 81, on va voir ce film pour se payer une bonne tranche avec Snake Plissken, alter égo russellien de John "big fuck" Carpenter qui s’accommode bien du nouveau décor pour nous montrer l'étendu de ses prouesses physiques dans un autre registre que la lutte ou la course, alors, c'est moins rock n' roll mais c'est plus fun, fun ,fun
Bien sûr, il va nous gratifier de sa mauvaise humeur légendaire, bien nous faire rire avec sa règle du petit Bangkok et nous quitter définitivement dans un final plus percutant que la première fois.
Plus personnellement, c'est mon premier Carpenter au cinoche et je n'ai pas loupé (sans regrets) les suivants, Vampire et Ghosts Of Mars. Il faut admettre que depuis l'Homme Invisible, il est obligé de s'effacer dans certains compartiments des productions auquel il participe. Comme Snake sous l'emprise de nano particules explosives, on sent bien qu'il n'a plus toute la marge de manœuvre qu'on appréciait tant chez lui. Toujours comme Snake, à la fin, il réussit quand même à grattouiller à l'endroit où ça ne nous démangeait pas, à chatouiller là où on n'oserait pas mettre les doigts (en public).
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le 10 févr. 2019
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