Travelo, tsunami surf, basket tueur : bienvenue à LOS ANGELES !

Ça fait maintenant quelques semaines que je garde un œil au coin de la bouche sur New York 1997 du célèbre réalisateur d'Halloween John Carpenter. J'ai donc sauté le pas il y'a quelques jours, m'attendant à plus délirant j'ai quand même apprécié, et tenais toujours à voir sa suite Los Angeles 2013.


Si je devais comparer ces deux films à d'autres oeuvres, je dirais sans hésiter les Machete de Robert Rodriguez, tout simplement car les premiers opus des deux saga sont assez terre à terre, pas dans l'histoire car c'est quand même bien poussé dans le nawak mais dans le style, on sent que c'est du divertissement mais y'a une tendance à le faire sérieusement. Ce qui n'est pas le cas pour Machete Kills et L.A. 2013 donc, là c'est carrément la carte du gros nanar bien rempli de conneries qui est présentée, et c'est sans doute pour ça que j'ai largement préféré ce second "Escape from..." de Carpenter.
Non mais vraiment, c'est incalculable le nombre de délires dans ce film, c'est tout simplement fun au possible, je ne me dis même pas après le visionnage comme c'est souvent le cas que ça aurait pu être encore plus déjanté, non là ça me suffit amplement, c'est juste bonnard à fond, et les idées farfelues fusent tout au long de cette course contre le temps.


Dans le principe on reprend le schéma de base du premier film, à savoir que le prisonnier bad ass Snake Plissken que je ne connaissais pas encore, mais qui est bien connu par la plupart des cinéphiles, est envoyé sur une île anarchiste dans un futur désormais dépassé vu qu'on est en 2016. Dans le premier il devait sortir le président des états unis ainsi qu'une bande d'enregistrement d'un New York sous forme de prison, il avait un temps bien précis pour le faire sinon il mourait. Là c'est le même principe, sauf qu'il doit ramener un disque et la fille du président d'un Los Angeles infernal.
On est en droit de se dire que Johnny nous prend pour des pigeons, qu'on va remâcher le même chewing-gum, mais quand ce nouveau chewing-gum est au coca à la place d'un à la fraise, je dis pas non perso.
C'est pour ça que j'ai adoré celui ci, tout y est, personnages au sommet de l'inattendue, décors en carton qui marchent superbement, une BO qui nous entraîne carrément, une folie délicieuse et un casting d'enfer. Et oui puisqu'en plus de retrouver un Kurt Russell à l’œil vif (bon faut dire qu'il n'en a qu'un aussi) au look cuire avec ses deux guns chromés en mode "m'fais pas chier", on se tape quand même du Peter Fonda cheveux long qui s'fait un surf sur un tsunami, nan mais tu vois le truc ou pas ? C'comme si tu nous sortais Brando en docteur fou qui serait sur une île avec des animaux zarbi... ouais nan ok mauvais exemple. On a du Cliff Robertson en président aussi, tout comme un Stacy Keach disposant d'une queue de cheval (pas d'arrières pensées s'ils vous plait !), Steve Buscemi qui change de camp comme de cheminé, Georges Corraface qui se l'a joue style Guevara, une Valeria Golino qui filerait sans aucun doute la gaule à lino et une Pam Grier en travelo bordel de truc ! Ainsi qu'un Bruce Campbell refait qui ressemble à un deadite d'Evil Dead.


En bref et des pas mures, c'est le pied tranquille, on s'pose, on débranche le carburateur cérébrale et on bouffe gentiment la pastille de folie du père Penter, Car Penter est en grande forme !

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le 11 janv. 2016

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-MC

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