Appelez le Snake - encore.

Suite de New York 1997, ce film est un encart dans la vie de Snake Plissken, l'anti-héros qu'on n'attrape jamais c'est encore fait avoir par les forces de l'ordre. Mais encore une fois sa libération sera monnayée contre un service, récupérer des documents hyper-top-secret-trop-grave dans la prison de haute sécurité qu'est devenue la ville de Los Angeles. Horreur, là bas, en plus des méchants voyous immoraux, il y a les catastrophes naturelles qui se succèdent. Snake qui n'aime pas trop trop faire plaisir aux autorités réussira-t-il à les berner encore une fois ?

On pourrait passé outre le coté copie conforme du scénario et des dialogues de son grand frère New York 1997, si ce qui y était rajouté n'était pas si ridicule. Je me demande comment ces péripéties "sports extrêmes" que rencontrent notre héros sont arrivées dans cette histoire ? Si quelqu'un connait le nom du scénariste qui a eu cette idée qu'on le dénonce ! Ou alors est-ce Kurt Russel qui y tenait ? Je me demande comment ça c'est passé dans les bureaux ? Imaginez une table de réunion, des gens compétents autour et tout à coup une idée :
"-on va confronter Snake, héros de guerre rebellé, à une épreuve contre la mort on va le faire jouer au basket !!! Le BASKET TUEUR ! Et puis il peut faire du surf aussi, avec une balle dans la jambe, parce que c'est un mec, un vrai !"
Ça rendait bien sur le papier messieurs ?

Mais ce film à tout de même ses moments de bravoure.
Le méchant, Cuervo Jones, découpe des têtes mais demande à sa gonzesse
"- Si je suis trop brusque avec toi, dis le moi". C'est pas merveilleux ? Mais comment ce Che Guevara est arrivé dans une prison impérialiste états-unienne ?
Autres points pas mauvais, les filles que rencontre Snake (enfin la fille, qui nous permet de comprendre que Snake n'a pas de cœur mais a tout de même une conscience) ne sont pas complétement cruche, ce qui est bien rare dans ce genre de films.
Vous y verrez aussi les "ratés de la chirurgie esthétiques" mais je fais même pas de commentaire, pas besoin.
Enfin quelques petits détails adorables qui feraient bien jaser dans un film actuel.
"-Et toi pourquoi t'es ici ?
- Oh... J'étais musulmane dans le Dakota du sud, et un jour c'est devenu illégal."
Mouahahah. Ou encore le président ridicule qui, dans les moments de crises, va prier dans sa chambre. Se moquer de la morale chrétienne dans un film américain, c'est bon n'est ce pas ?

Ca reste quand même Snake Plissken qui se joue de tout, alors il faut bien aimer.