Non content de faire s'évanouir toute la gente féminine à la simple évocation de son nom, voilà que Môsieur se prend pour un réalisateur ! Le pire c'est qu'il en a dans le ciboulot le Ryan Gosling. Et pas que dans le ciboulot car son film est aussi sensible, personnel et ne laisse pas indifférent. Mais tâchons de rester objectif !


Je ne crois pas si bien dire en disant que c'était un film personnel, car il ressemble énormément à son réalisateur si on regarde de plus près :
Au premiers abords on ne voit qu'une recherche esthétique dans le but de paraître cool et moderne. Jusque là tout va bien.
Mais en s'y intéressant de plus près, certains aspect de la mise en scène remettent en question cette première impression, puis d'autres et encore d'autres.. C'est a se demander si finalement il ne pourrait pas réfléchir subtilement a ses choix de réalisation et de mise en scène. Et même si mon ego n'a pas manqué de me faire remarqué que ce ne sont quasiment que des références pioché ci et là dans l'art vidéo, le cinéma, la photographie et le documentaire, ou encore que l'histoire aurait pu être plus poussé ou plus intéressante, Une autre partie de moi se dit qu'avoir des référence est loin d'être un défaut, surtout si on les transforme en quelque chose d'unique et personnel. C'est le cas malheureusement. Et je dois bien avouer que l'histoire m'a touché car encore une fois l'âme de son réalisateur y transparaît clairement.


Et puis on passe encore un peu de temps et on se laisse entrainer par cette ambiance dure et désertique à la fois chaleureuse et tragique, empreint de sauvagerie animale. Et on se dit la mort dans l'âme qu'en plus il sait manier l'émotion avec force et finesse. Putain j'en deviendrais presque poète !


Enfin quand arrive le générique, on est bien obligé d'admettre qu'il a réussi a nous toucher et a nous remuer un peu au fond, dans la vase nos âmes. Alors c'est résigné qu'on abandonne notre ego sur le fauteuil de la salle en se disant qu'on a vu bon film.


Le parallèle est troublant. Et si on sort de la salle avec une bonne impression, alors, pure spéculation, mais c'est que le bonhomme ne doit pas être mal non plus... Et merde !!


Donc pour conclure je dirais que ce film est une merde, nul, raté, pourri, le plus gros navet que je n'ai jamais vu !! voilà ! Non mais Oh !!

Simon_Burdet
7
Écrit par

Créée

le 8 mai 2015

Critique lue 592 fois

Simon_Burdet

Écrit par

Critique lue 592 fois

D'autres avis sur Lost River

Lost River
cinematraque
5

Ryan Gosling et sa pancarte fluo "ATTENTION FILM ETRANGE!"

Véritable émoi sur la Croisette pour l’arrivée de Ryan Gosling. La foule immense dans la file d’attente prouve que c’est lui la vedette d’Un Certain Regard. C’est la première fois depuis que je suis...

le 22 mai 2014

78 j'aime

Lost River
mymp
7

How to catch a monster?

C’est ce qu’on appelle un retour de hype. Pour faire court, quand Ryan Gosling vient présenter Lost river à Cannes en 2014, son film se fait pas mal laminer. Gosling on l’aime bien, il est beau...

Par

le 8 avr. 2015

76 j'aime

6

Lost River
SanFelice
7

Paradise Lost

Le générique implante l'ambiance qui sera suivie tout au long du film, un mélange de nostalgie, d'enfance rêvée, et d'angoisse quasi-surnaturelle. Le lieu d'abord, qui compte tellement qu'il est...

le 24 avr. 2015

71 j'aime

11

Du même critique

Sniper Elite 4
Simon_Burdet
4

Cible manquée

Fan de la serie Sniper Elite, ce 4eme épisode m'a déçu, je m'explique : Dans les opus précédents, ce qui faisait tout le sel du jeu était de trouver un bon spot pour tirer et de bien calibrer ses...

le 30 juin 2017

3 j'aime

1

Tenet
Simon_Burdet
7

Le paradoxe Nolan

Tenet n'est pas spécialement un bon film au sens traditionnel du terme. Il est décousu, manque d'émotion, et n'est pas vraiment agréable à regarder. Pourtant c'est un film génial. Un paradoxe...

le 5 mars 2022

1 j'aime

Mad Max - Fury Road
Simon_Burdet
6

Hollywood Madness

MAD MAX ! Autant vous dire que l'excitation était à son maximum, d'autant plus Mr. Miller était aux commandes. Ca s'annonçait furieux ! Pourtant à peine le strapontin relevé, je n'avait qu'une envie,...

le 23 juil. 2015

1 j'aime