il y a 5 jours
Clémence s’en va-t-en guerre
Après De l’or pour les chiens, premier long-métrage remarqué à la Semaine de la Critique du Festival du Film Francophone d'Angoulême 2020, Anna Cazenave Cambet est de retour avec l’adaptation libre...
Après De l’or pour les chiens, premier long-métrage remarqué à la Semaine de la Critique du Festival du Film Francophone d'Angoulême 2020, Anna Cazenave Cambet est de retour avec l’adaptation libre du livre autobiographique de Constance Debré.
Du long de ces 2h14, dans un format intimiste et immersif, on ne quittera pas le personnage de Clémence porté intensément à l’écran par Vicky Krieps, lauréate du prix d’interprétation au festival du film de Sarlat 2025.
À travers ce film, il règne en maître la question du choix de vivre sa vie. Le choix, c’est celui de Clémence qui décide de quitter sa vie de femme mariée et son métier d’avocate ; pour une nouvelle vie : rencontrer des femmes et se consacrer à l’écriture.
Le rôle de mère n’est ici pas un choix mais un cri du cœur indélébile qui ne peut se taire...
Dans une recherche constante de naturalité, il est question de montrer avec force et sans retenu les états d’une mère et d’une femme vivant :
L’injustice
L’incompréhension
La bataille
Le déchirement
Le bouleversement
La résilience à travers l’endurance physique (la natation) et cérébrale (l’écriture)
Les rencontres éphémères qui réchauffent provisoirement le cœur
De manière intense et viscérale, on assiste ainsi au basculement d’une vie, qui précipite une jeune autre vie, et en font de cruels otages du temps qui passe.
La réalisatrice arrive dans un fin dosage à combiner la voix off de Clémence avec diverses ambiances sonores, qui insufflent des moments de respiration et de dynamisme. Par ailleurs, la venue du personnage de Monia Chokri apporte un doux voile d’optimiste, à rêver d’un quotidien moins difficile.
Dans un travail soigné de mise en scène, entre Paris et le Lot-et-Garonne (terre de cœur de la réalisatrice), on assiste au rapport de force sans arme égale, si ce n’est celui du cœur, l’amour intemporel d’une mère pour son enfant.
Cette intemporalité du cœur fait fasse au temps qui passe, précieux, unique, irréversible et surtout impuissant dans sa capacité à reconnecter les êtres.
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