"Dans un musée, j'ai appris que la première de toutes les femmes s'appellait Lucy."

C'est tiré du premier dialogue et c'est déjà de la merde.
Putain Ducon, Lucy est le plus vieux squelette de femme retrouvé (donc pas la première) et on a lui a donné son nom au moment de la découverte...
On aurait du dire "Dans un musée, j'ai appris que le plus vieux squelette d'hominidé retrouvé était celui d'une femme que les scientifiques ont appelé Lucy". On aurait pu lui donner un autre nom que Lucy, comme Besson-a-toujours-fait_des_films_tout_pourris, mais les anthropologues ont du se dire que ça sonnait moins bien et que c'était trop long.
Enfin bref Lucy est un blockbusteur mondial made in France préformaté pour les ados teubés, et ils vont certainement le rester avec ce genre de dialogues.
Second point, si vous n'avez pas tout compris au film, c'est que vous êtes débile ou complètement défoncé au crack.
Lucy suit un scénario autoroute très similaire au film "le cobaye" ou le mauvais "Transcendance", en abordant la dématérialisation de l'esprit.
Le film se distingue par son grand nombre d'incohérences scénaristiques, et la présence insignifiante de Morgan Freeman (une sorte de Bogdanov américain) qui a flairé le gros chèque sans trop se fatiguer.
Lucy possède un pseudo caractère métaphysique, entrecoupé de scènes d'actions inutiles (les habituels gunfights et poursuites en voiture avec accidents) , avec des asiatiques très méchants et très cons.(ils n'ont pas compris le potentiel de la drogue !)
Quelques idées "intéressantes" au niveau de la réalisation avec de belles images et une musique punchy (+ le réquiem de Mozart) sauve le film de la catastrophe absolue.