A chacun ses téléphones blancs

Film d'Occupation de Maurice Tourneur avec Edwige Feuillère et Raymond Rouleau produit par la Continental.

On suit les aventures d'une 1/2 mondaine entre le dernier frère tâcheron de Napoléon et un jeune ténébreux comploteur légitimiste. Tin tin tin

J'ai vite décroché de l'intrigue malgré quelques bons mots, c'est vite gonflant, dans les frous-frous et EF-RR se pensent trop vite au théâtre en train de déclamer "La belle ou la bête" ou du Racine.

On peut chercher des parallèles ou des comparaisons entre la situation politique du film (Second Empire vs légitimistes) et celle de la France occupée mais j'ai pas osé.

Maurice Tourneur (le père) nous avait habitué à mieux (Justin de Marseille) et surtout, juste après, va commettre l'un des meilleurs films fantastique de l'époque, La Main du diable, que je vous conseille vivement.

Reste donc, une belle floppée de comédiens de l'époque, non exilés et non ostracisés (N Roquevert, Simone Renant, Armontel, Aimé Clariond...) a revoir avec plaisir dans ce moka bien pâle et désincarné, parfait d'exemple du cinéma français voulu par Hitler. C'est pas le corbeau, ni même Pontcarral.