Nous rencontrons des problèmes techniques sur la partie musique du site. Nous faisons de notre possible pour corriger le souci au plus vite.

Man in Love
6.5
Man in Love

Film de Han Dong-Wook (2014)

Étant très friand de films asiatiques en tout genre et actuellement, une tendance plutôt orientée coréenne, je découvre* avec grand plaisir ce film. Ce qui m'a motivé en premier lieu pour le regarder à tout prix est la présence dans le casting et en tant que premier rôle, d'un acteur qui me tient à cœur; Hwang Jung-Min.


Son nom et sa gueule reconnaissable entre mille, me remémore avec joie ses excellentes prestations dans "A Bittersweet Life", "The Unjust" mais surtout dans "New World" où il jouait le mafieux badass et imperturbable.


Comme dans ce dernier, nous découvrons en début de film, un personnage irritable, nerveux, irascible, mais qui pour autant se permet d'être serviable, arrangeant pour les gens qui l'entourent, en leur rendant certains petits services afin de faciliter leur quotidien.


Tae-II qui est son nom dans le film, est un voyou ayant divers tâches comme l'extorsion, le racket ou les recouvrements de dettes.


C'est justement durant l'une d'entre d'elle dans un hôpital, qu'il découvre et fait la connaissance, d'une femme, une femme qui s'occupe de son père mourant ayant malheureusement des dettes impayées. Affolée et sans aucun temps de réflexion, elle décide de s'engager personnellement pour rembourser les dettes.


C'est là qu'un déclic, un intérêt soudain va s'emparer de Tae-Il. Il va se prendre d'affection de cette femme possédant un caractère et un tempérament fort, assez proche du sien. Et découvrir un sentiment nouveau chez lui: Tomber amoureux.


Dans un élan de solidarité et une manière maladroite de lui présenter ses sentiments, il va se mettre en tête de s'occuper de ses dettes, de lui faciliter le remboursement, en lui proposant de les annuler mais à une condition; il sollicite sa compagnie en guise de "compensation".


C'est à partir de là et avec insistance de sa part, qu'une idylle commencera à germer, tentant de fleurir malgré les dangers liés à la profession de Tae-Il.


Tout ceci donnera lieu à une excellente histoire d'amour à la sauce coréenne entre un voyou et une femme ordinaire, qui rencontreront quelques tourments, qui comme coutume dans un film coréen, met plutôt l'accent sur la douleur, la souffrance au détriment de l’exaltation, mais qui reste un film sublimement bien développé, émouvant et attendrissant à certains moments, avec encore une fois une prestation de qualité de la part de Hwang Jung-Min et de la charmante demoiselle qui l'accompagne, la pétillante Han Hye-Jin.


*


En fait, j'ai plutôt découvert ce film en août dernier et cette critique dormait tranquillement comme brouillon sur la fiche ^^


Un peu distrait. (http://www.stockme.fr/img32fa041ae4/raredaigofootage3u4c.gif)


Mieux vaut tard que jamais.

Ninjeur
9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Films vus en 2014, Les meilleurs films coréens, Les meilleurs films des années 2010 et [Top acteur ] Les meilleurs films avec Hwang Jeong-Min

Créée

le 5 août 2014

Critique lue 752 fois

5 j'aime

2 commentaires

Ninjeur

Écrit par

Critique lue 752 fois

5
2

Du même critique

True Detective
Ninjeur
9

Devoir d'enquête

Le générique, tout commence par le générique ultra classe et artistique. Une succession de portraits, de grimaces, de poses, de visages aux allures excentriques, le tout soutenu et solidifié par une...

le 12 août 2014

16 j'aime

3

The Raid 2
Ninjeur
10

Pour résoudre un problème, faites appel à la Violence.

Alors là avec ce The Raid 2: Berandal, on a du très lourd dans le domaine de la castagne, du bourre-pif. Le ton est très vite donné avec une introduction explicite. Ce que j'apprécie avant tout avec...

le 24 juin 2014

15 j'aime

3

Symbol
Ninjeur
8

La Logique du non-sens

Ce film piétine et chamboule votre cerveau du début à la fin. La logique ? dans tes fesses. Une histoire, une trame narrative peut-être ? Te fous pas de ma gueule. Mais la base du film ? Des pénis...

le 23 août 2016

11 j'aime

2