Mandy fait clairement partie de ces œuvres que l'on aime ou qu'on déteste.
Avec son postulat on ne peu plus simple, le film va nous narrer à travers un trip halluciné, l'histoire un Nicolas Cage, en total roue libre, en quête de vengeance qui l'amènera à rencontrer et à exterminer une secte ainsi qu'un trio de bikers qui se seraient échapper d'un épisode de Hellraiser.
Avec son postulat des plus classiques, Panos Cosmatos, fils de George Pan Cosmatos à qui l'on doit les subtils et délicats Rambo 2 et Cobra, avec Stallone, ainsi que le très sympathique Leviathan, copie de the Thing de John Carpenter, s'éloigne des films de vengeances classiques pour nous offrir un film atmosphérique sous acides, et pas si gore que ce que l'on veut bien nous faire croire même si les plus sensibles passeront leur chemin, servit par de superbes images et dont la lenteur, jamais ennuyante, est bercé par une bande son inquiétante mais curieusement relaxante.
En tout cas, que l'on aime ou qu'on déteste ce film, cela fait du bien de sortir des films aseptisés et sans saveurs que Hollywood nous gerbe à longueurs d'années depuis plus d'une décennie