Feel-good movie mettant en scène une midlife crisis au féminin, le film aurait pu être intéressant. Bon, on va pas se mentir, c'est plaisant à regarder mais c'est d'une connerie abyssale. Eat, Pray, Love, c'est le récit d'un voyage initiatique pour réapprendre le goût de la vie et des "vraies choses importantes". C'est donc le genre de film où:

- on profite de la vie à Rome parce que, au détour d'un plat de spaghetti marinara - Barilla, et l'Italie est là -, on est accompagné par un air d'opéra à fond dans les oreilles (gros fail d'avoir choisi l'air de la Reine de la Nuit, en allemand donc, quand il existe une foultitude d'opéras italiens, mais bon)

- on découvre la spiritualité en Inde, dans un ashram de Calcutta, où on comprend, en méditant 1h par jour, qu'on doit chercher Dieu en soi et pas autour de soi - groundbreaking! - c'est aussi le message de Mr. Miyagi dans Karate Kid, ça. Liz Gilbert se fait même pote avec un éléphant, la classe. (je suis vilaine, c'est de loin la partie la plus crédible du film)

- on réapprend à aimer à Bali parce que voir un homme pleurer, c'est beau (cf. le légendaire groupe Facebook "un homme qui pleur par amour, est un homme avec un coeur <3"). Au passage, si faire un voyage initiatique "pour se trouver" aboutit à Javier Bardem (guapo!), je signe quand vous voulez, avec mon sang si il le faut.

Reste que Julia Roberts est et sera toujours une femme rayonnante, et qu'elle a sans doute le rire le plus communicatif du monde (d'où le 4 quand-même).
VirginiA
4
Écrit par

Créée

le 4 oct. 2010

Critique lue 4.3K fois

58 j'aime

6 commentaires

VirginiA

Écrit par

Critique lue 4.3K fois

58
6

D'autres avis sur Mange, prie, aime

Mange, prie, aime
E-Stark
7

Manger en Italie, prier en Inde et aimer à Bali.

Parce que une prise de conscience rime parfois avec la simplicité du désir de vouloir vivre sa vie, Mange, prie, aime est à lui seul un film qui représente très bien ce constat. Une œuvre sincère et...

le 27 juin 2012

23 j'aime

3

Mange, prie, aime
K1000
3

Se goinfrer, sourire, ne pas faire l'amour

A l'avant-première au cinéma ugc Normandie, le dimanche 19 septembre, le public (et les fans) munis d'une carte ugc illimité se sont tous pointés devant les portes à 16h00, soit théoriquement 1h30...

le 25 sept. 2010

18 j'aime

3

Mange, prie, aime
octae
1

Vu en VO,

Le film porte mal son nom puisqu'il devrait s'intituler : "L'histoire d'une fille qui ne pense pas par elle-meme". Ce film est de loin le pire que j'ai vu au mois de septembre 2010. Son concept est...

le 11 oct. 2010

16 j'aime

Du même critique

Clueless
VirginiA
7

Le paradoxe de la gentille princesse

Cher Horowitz a fasciné les adolescentes de 95 et au-delà avec son programme informatique pour sélectionner sa tenue du jour, faisant d'elle une des saintes patronnes des blogueuses modes. Pourtant,...

le 15 nov. 2011

77 j'aime

6

Dawson
VirginiA
7

Critique de Dawson par VirginiA

Je pense que les gens qui mettent des critiques assassines (et justifiées) à la série ont grandi et oublié et que quelque part, Dawson appartient à un Neverland adolescent. Oui, les dialogues sont...

le 23 août 2010

70 j'aime

12

La Folle Journée de Ferris Bueller
VirginiA
8

Ferris Bueller gives good kids bad ideas

« Do you realize that if we played by the rules, right now we'd be in gym? » Ferris Bueller est un adolescent qui ne suit pas les règles ; le film qui lui est consacré non plus. Ferris Bueller sèche...

le 21 mars 2011

67 j'aime

8