Le plus grand mystère de ce film est comment autant de bons acteurs ont pu se perdre dans une histoire aussi cousue de fil blanc. Dès la 2e scène, on sait déjà qui est « le méchant » . Le film réussit à accumuler des scènes sans logique, des indices qui apparaissent comme par miracle, pour un final totalement convenu. Il emprunte sans vergogne à des classiques du genre thriller politique (5 Jours du Condor), des œuvres estimables (Une affaire d’État) et des nanars (Parole de Flic, un mauvais Delon). La sous-intrigue sentimentale n’a aucun intérêt ni crédibilité.
Et ce film a été primé au Festival de La Rochelle... Il devait être le seul en compétition.