le 2 juil. 2022
La belle et le maçon
1946, la guerre est finie et alors qu’il avait participé activement au débarquement et la libération de la France, l'acteur Jean Gabin fait son retour dans le cinéma français après s'être expatrié au...
Gabin et Dietrich trop à l'aise en oublient que l'étincelle chez le public elle naît des incertitudes et des petits silences qui se toisent.
On est parfois si bien à travailler avec des amis qu’on en oublie que l’étincelle chez le public, elle brille de l’incertitude, des petits silences qui se toisent et des flirts entre amants. Manque la tension, quoi. Entre Gabin et Dietrich surtout. Lacombe ne semble pas flairer le problème parce qu’il les laisse aller comme deux vieux amants qui n’ont plus l’air que des frères et sœurs. Comme c’est affreusement bavard, s’appuyer sur le texte peut paraître pour tout le monde un appui assez pratique, or c’est souvent un piège. Résultat, tous les moments forts sont ratés, car vite expédiés, ou mal exploités. C’est pas tant que c’est bavard, mais bien que le jeu de la jalousie et de la pute éperdue ne prend jamais. Si ce n’était par les dialogues, ça devait passer par les gestes, les attitudes, les regards. Mais rien ne se passe.
Il y a aussi comme un creux, ou un détour, qui prend mal sur la fin, celui de la judiciarisation de l’affaire si on peut dire.
Commentaire complet à lire sur La Saveur des goûts amers
——————————————————————
À retrouver sur La Saveur des goûts amers :
En rab :
Créée
le 27 mai 2019
Critique lue 462 fois
le 2 juil. 2022
1946, la guerre est finie et alors qu’il avait participé activement au débarquement et la libération de la France, l'acteur Jean Gabin fait son retour dans le cinéma français après s'être expatrié au...
le 29 juin 2022
Dans une petite ville de province, un entrepreneur en bâtiment tombe amoureux d'une femme sublime, qui cède à ses désirs tout en étant déjà plus ou moins promise à un notable du coin. Cette...
le 18 nov. 2022
Elle vendait des graines et des oiseaux et tenait une graineterie : un commerce aujourd'hui disparu comme tant d'autres, qu'elle a hérité de son mari et qu'elle tient avec son oncle...Et convoitée...
le 1 oct. 2019
Les artistes sont des escrocs salvateurs, en général, mais quand des escrocs se prennent pour des artistes, ça devient dangereux, pour la société, et en premier lieu pour les personnes fragiles,...
le 14 juin 2019
Parasite, c'est un peu Mademoiselle (Park) délivré de son érotisme durassien et se rapprochant à la fois de Molière et de Shakespeare : du sang et des fourberies. Il y a une fable amusante dans...
le 23 oct. 2023
Jeunes Filles en uniforme à Hanging Rock. Quand on n'a pas de talent, on laisse au spectateur le soin d'en avoir via ses interprétations.Tellement grossier, jouant sur des clichés, ça a vite fini par...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique