non.

Deux fois déjà j'avais vu ce film et bon, je le trouvais vraiment bien.

hier soir je me suis dit, il repasse, visionnons-le à nouveau. ... eh bien à ma grande surprise j'ai été très déçu. Non mais, c'est quoi ce concentré de crétineries ? déjà on doit se fader un humour lourdingue tout du long, qui a très mal vieilli. Ensuite je ne sais pas, mais Mel Gibson, autant en flic psycho ça le fait, autant en cow boy sympa, non. il a beau grimacer et rouler des yeux pour faire marrant, quelque chose ne colle pas.

après, il y a les aberrations scénaristiques et là, on est à haut niveau : déjà, un mec veut empêcher Maverick de participer au tournoi. ce dernier est donc poursuivi par un mexicain basané à l'air ténébreux (fort bien joué par l'acteur qui fait doc octopus dans spiderman) et on apprend à la fin que le responsable est l'organisateur du tournoi. mais pourquoi ? Lui et Maverick ne semblent pas se connaître, ni avoir un contentieux quelconque. non, c'est juste comme ça. pour rajouter un peu de sauce, épaissir le scénario quitte à ce que ce soit dépourvu de sens. fichtre.

la fin est toute aussi belle. le marshall qui surveille le tournoi est le père de maverick (en voilà un retournement de situation qu'il est beau. non ? ) et il a convenu avec l’organisateur du tournoi de voler le fric des participants. or, il faut savoir que ce marshall a déjà donné son identité à tout le monde, qu'il vole le pognon sous leurs yeux. donc, pour un représentant de la loi en exercice, c'est moyen. ce type se condamne, de fait, à être fugitif.

mais le plus extraordinaire, c'est que son fils en rempotant le tournoi a déjà gagné cette somme... vous voyez la connerie du truc ? il vole le fric qu'il aurait eu de toute façon. la seule raison invoquée, puisqu'il en faut une, c'est qu'il fallait punir le méchant pas beau organisateur. mais bien sûr... soyons honnête, là encore, ce sont des facilités scénaristiques pour tenter de donner du corps à l'histoire. mais ça ne prend pas.

donc voilà, si vous avez la patience, regardez ce film. je mets 4. ça ne vaut guère plus.