Review de Maya
Il y a quelque chose de l'ordre de l'admiration poétique qui est très fort ici. Le mouvement devient continu : jamais le regard ne se voit offrir une pause. Paradoxalement, le film est tout autant...
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le 2 oct. 2025
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Il y a quelque chose de l'ordre de l'admiration poétique qui est très fort ici. Le mouvement devient continu : jamais le regard ne se voit offrir une pause. Paradoxalement, le film est tout autant une expérience sur le temps long que sur le rythme tendant à l'épilepsie.
En convoquant le corps et la nature, qu'il confronte et parfois marie, Maya trouve une dimension lyrique qui sublime son abstraction parfois excessive. Quand ce n'est plus les images folles qui tourbillonnent, la puissance de l'eau prend le relai, inonde l'écran, le fracasse même.
La supposée Maya, en figure mythologique, traverse le film, à la rencontre des diverses propositions de formes esthétiques et de lieux vierges de tout passage humain.
Sûr de ses forces, Teo Hernandez s'offre même le luxe d'un épilogue d'une demi-heure duquel il profite pour inviter le dernier élément qu'il manquait : le feu. Dans l'obscurité, les flammes trompent le regard et les dernières couleurs du film, les habits de Maya, viennent apporter le point final à ce long poème.
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le 2 oct. 2025
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