Virage râté

Alors que le premier Megalopolis Expressway Trial/Shuto kōsoku toraiaru se démarquait des autres films de course automobile en prenant de l'approche originale de la course contre la montre, ce second opus décide de retomber dans le plus classique duel entre pilote.

Qu'importe finalement, car la promesse de duels endiablés à plus de 170 km/h sur le périphérique tokyoïte semblait garantir des scènes haletantes et des images marquantes. Malheureusement, le film se vautre dans tous les plus mauvais clichés du film automobile et propose en plus de cela une ressassée des éléments scénaristiques du premier opus :

Ajoutez à cela un héros jamais développé et plutôt inintéressant. Saupoudrez le tout d'un montage et d'une mise en scène bien plus consensuels que le premier film avec une main lourde sur les clip shows et vous obtenez ce Trial 2, bien éloigné de la fraîcheur du 1.

Reste de belles voitures, de belles japonaises et de beaux paysages du Japon.