Si vous aimez ce film, soyez prévenu. Cette critique n'est pas faite pour vous (mais vous pouvez rester si mon avis vous intéresse).
En effet, je ne suis pas ici pour dire du bien de Lars von Trier. Ce cinéaste qui ne connait pas l'existence d'un trépied (ça m'a pas étonné qu'il ai Parkinson) et qui cherche plus la provocation que de faire du cinéma.
Melancholia m'a traumatisé... Pas dans le sens qu'on voudrait devant un film, mais car c'est le long-métrage m'ayant mis le plus en colère que j'ai vu.
Du coup, qu'est-ce que ne n'apprécie pas dedans ?
- C'est bien beau de faire une introduction qui claque. Mais si c'est pour raconter tout le film, quel est l’intérêt ? Avec du recul, j'aurai du m'arrêter dès la collision des deux planètes.
- C'est lent à mourir et ça ne raconte rien. L'esthétique laide et soit-disant contemplative est un supplice pour les yeux et me donne juste envie de m'endormir. Aussi, ses ralentis,... N'a-t'il pas compris que le cinéma est l'art du mouvement ? Enfin, si. Car il contre-balance par sa caméra à l'épaule aussi hideuse que celle d'un found footage.
- Étant un fan des Spider-Man de Sam Raimi, Kirsten Dunst est une actrice que j'aime bien. Mais ici, cette dernière joue très mal la dépressive. Au moins ça se remarque contrairement à Virgin Suicides.
C'est à peu près tout ce qui me déplait dedans. Ma note peut paraitre très dure, mais ce film est un condensé de tout ce que je déteste au cinéma : La contemplation, le naturaliste, le manque de scénario,...
Quand le cinéma devient plus chiant que la vraie vie, il faut se poser des questions.