Le film, dispensable à bien des égards, a pour lui la sincérité du regard porté par Faraldo. Sinon, de manière plus intéressante, il apparait comme totalement cohérent, mettant en adéquation le sujet qu'il traite (la chronique d'un sans abri) et les moyens techniques mis en oeuvre pour faire le film (une caméra DV, chose encore rare à l'époque). Un film fauché sur un homme fauché, voilà qui rend presque réel une fiction.

denizor
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le 9 nov. 2017

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