Désolé Marius, ce n'est pas ma pétasse d'été...

Je sais, je sais, vous allez me dire que le scénario ressemblait à un mauvais Jennifer Lopez mélangé à un horrible Sandra Bullock, mais, voyez-vous, certaines critiques, ici et là (surtout du côté de Marius), laissaient entendre que, passée à la moulinette Apatow, la miteuse histoire de mariage et de demoiselle d'honneur se transformait en quelque chose de "frais" et de bien plus "déjanté".

Alors, je préviens tout de suite, il n'en est rien, l'histoire est exactement la même, il y a juste une scène scatologique au milieu en plus de d'habitude, c'est d'ailleurs très pénible et mal amené. Pour le reste, un habituel conservatisme lourdingue, d'incompréhensibles rapports humains robotisés et une grande aptitude au malaise achèvent de me convaincre que les spectateurs aimant cette chose doivent souffrir de pathologies lourdes.

J'ai eu le sentiment que toutes ces séries pour donzelles dont je n'ai jamais regardé plus de dix minutes étaient réunies et compilées ici, avec quelques "articles" de magazines féminins au milieu, pour épaissir le sujet... La constitution d'un casting essentiellement télévisuel n'aide d'ailleurs pas à quitter cette impression. Si la présence du gros porc de Little Britain est plutôt réjouissante, les autres, Jon Hamm compris, nous font comprendre pourquoi on les voyait surtout sur le petit écran...

A noter que la présence dans le rôle du flic d'un improbable sosie jeune et presque svelte de Peter Ustinov, voix comprise, m'a aidé à passer la séance. Si quelqu'un veut enquêter sur un hypothétique lien de parenté, je le remercie d'avance.

Je précise que le fait d'être assis au cinéma à côté d'une jeune fille accorte rajoute automatiquement un point à un film qui n'en valait pas tant.