Meurtre chez les chippendales par Pascoul Relléguic

Oulah, l'est zarbi ce film. On a affaire à un biopic sur les Chippendales qui commence comme "Le Retour des Tomates Tueuses" (le coup du panneau d'introduction avec la mention "on a changé le nom des personnes, sauf de celles qui sont mortes et ne peuvent plus nous poursuivre en justice"), aligne un joli défilé de gozos moustachus 80's, s'enlise ensuite dans un sérieux un peu gonflant avec trahisons et histoire d'amour déçu inside, en conservant à plusieurs reprises des craquages nawak bizarrement foutus (comme ce personnage qui couche avec sa mère), erre dans on ne sait quelle direction (on attend le fameux meurtre, qui en fait a déjà eu lieu au début du métrage, de manière quasi-parodique), pour terminer dans la débilité marrante puis glauque. Et le générique s'ouvre sur des cartons d'informations du devenir des personnages, nous rappelant que le film est censé s'inspirer de faits réels, ce que l'on a tendance à largement oublié en cours de route.

On ne sait plus trop si on rigole avec le film, ou du film, tant l'articulation des différents éléments est embrouillée. En tout cas, on ne s'ennuie pas trop, malgré quelques passages nuls. De plus, "Meurtre chez les Chippendales" conserve une patine 80's assez hallucinante (on est tombé de très très haut quand on a vu qu'il datait de 2001), ce qui doit probablement être mis à son crédit (mais là non plus, rien n'est sûr).

Une sorte d'OFNI, quoi.