le 24 août 2021
Mifune, Barberousse
Très bon film documentaire. En plus de ce qui a été dit, son interprétation dans Barberousse est époustouflante et contribue à mon sens à part égal à la splendeur du film autant qu'au maître...
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Tâche ô combien difficile de faire un documentaire sur un acteur mort, un de ces acteurs qui a évolué à une époque où les making of n'existait pas, qui a surtout été actif dans l'après-guerre, et dans un pays où le secret tient une place prépondérante. Pourtant, je ne puis m'empêcher d'être sévère avec ce Mifune : Last Samurai.
D'abord parce que le cinéaste se repose sur un acquis facile : Toshiro Mifune, c'était l'acteur fétiche de Kurosawa. Passé une première demi-heure où on parle de la naissance du chanbara, de la jeunesse armée de Mifune durant la guerre et de ses débuts, le film se concentre sur les films de Kurosawa pour parler de l'acteur. Pire, il s'intéresse principalement aux films historiques, passant sous silence les films noirs majeurs du duo nippon. Pour Steven Okazaki, cinéaste pourtant expérimenté, l'oeuvre de Mifune peut se résumer à ses films de chanbara et avec Kurosawa majoritairement, comme si l'acteur n'avait rien fait d'autre.
Côté illustrations, volonté du réal ou impossibilité de faire mieux, peu importe : c'est assez pauvre. Quelques photos de la vie privée, quelques photos promo des films, et des extraits à la pelle. Notons tout de même quelques plans fugaces de making of de Yojimbo, en 8 mm colorisé, mais qui ne donnent absolument pas à voir comment travaillait le tandem.
Tout cela est très frustrant car Toshiro Mifune est un personnage et un acteur fascinant à plus d'un titre. Parce qu'il incarne une liberté de ton et de jeu peu communs, c'est un acteur incroyable. Parce qu'il a réussi à se faire aimer de l'Occident lui, japonais, c'est un personnage fabuleux. Rien de tout cela n'est traité, aucun expert n'est convié, juste quelques seconds rôles des films de Kurosawa (encore) pour ne dire que du bien de Mifune, en toutes circonstances, comme si son problème d'alcool pourtant évoqué n'était que bagatelle.
Une hagiographie peu excitante, en somme.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Défi perso 2019
Créée
le 1 janv. 2019
Critique lue 679 fois
le 24 août 2021
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