Le cinéma grillé.

De nouveau Burton signe un film insignifiant, alors on retrouve les éléments qui font le cinéma de Tim Burton pourtant mais rien ne fonctionne. Hé oui c'est fou, car comment un réalisateur tel que lui a pu se perdre autant dans son cinéma? La question reste posée, car plus le cinéaste tente de renouer avec l'essence de son cinéma plus il s'en éloigne. La flamme qui l'animait semble s’être totalement éteinte. Avec ce Miss Peregrine il adapte un livre qui s'inspire de son cinéma et c'est vraiment l’impression qu'il en ressort quand on regarde ce film. On voit quelqu’un qui cherche à copier ce qu'il aime sans en avoir capter l'essentiel, c'est un comble pour un créateur que de courir après son univers sans jamais réussir à le rattraper. Burton est cramé il semble avoir déjà grillé toutes ses cartouches dans ses précédents films, il n'a plus rien à raconter ni à montrer. Peut être un jour retrouvera t'il son âme de cinéaste mais pour l'instant ça semble mal parti. Visuellement le film n'est pas plus inventif que le reste, l'image est loin d’être belle, et les images de synthèse sont plutôt moches, c'est hideux et le tout est quelconque. Dans le final de la fête foraine, tout est horrible de la musique à l'image, sans oublier les monstres, c'est une catastrophe. Quand on regarde ça il est impossible de ne pas penser que le cinéaste n'en n'a plus rien à foutre, si ce n'est pas le cas en tout cas Burton cache très bien son jeu.

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