Pour les adeptes d'Ethan, Benji et Luther...

Mission Impossible est une saga dont je vois arriver chaque nouvel épisode sur les écrans avec grand plaisir. J’ai toujours passé un bon moment à suivre les aventures particulièrement animées d’Ethan Hunt et ses acolytes. J’avais particulièrement apprécié le dernier film et ai donc accueilli avec curiosité le fait que Mission Impossible Fallout s’inscrive dans sa continuité scénaristique.

L’histoire débute deux ans après l’arrestation de Solomon Lane. Ce terrible personnage se trouve lié à un vol de plutonium sur fond de manifeste anarchiste. Une course contre-la-montre se met en place avec un arrière-goût de vengeance. Au centre de tout cela, Ethan Hunt et son équipe pour la plus grande joie des spectateurs…

La nouvelle situation à laquelle est confrontée l’équipe Mission Impossible les met une nouvelle fois dans l’œil du cyclone. En effet, c’est suite à un échec de leur part au cours d’une mission que l’existence même de leur cellule se trouve remise en cause. Ce n’est pas la première fois mais cela ne facilite pas pour autant leurs mouvements. C’est pourquoi, ils se voient imposer un ange gardien par le FBI. Ce dernier prend les traits d’Henry Cavill. La perspective de voir l’interprète de Superman au côté du charismatique Hunt était alléchante. Je dois bien avouer qu’il s’agit que l’éléphant a accouché d’une souris. Ce nouveau « stagiaire » dans la cellule n’amène, à mes yeux, pas grand-chose. Son apport est finalement sans grand intérêt.

Néanmoins, ce bémol reste anecdotique tant ce film offre un grand spectacle de près de deux heures et demie. Le scénario est un condensé d’action qui ne souffre d’aucun temps mort. Les événements s’enchainent à un rythme effréné et les différentes scènes ne manquent pas d’originalité. Elles sont marquées du sceau Mission Impossible. Tout est construit au cordeau. Les protagonistes nous surprennent en permanence par leur adaptabilité et leurs initiatives dans des moments à très haute intensité. Cela nous permet dans prendre plein les mirettes tout en étant en permanence surpris par les rebondissements qui s’enchainent. Le film nous colle au siège du début à la fin. A signaler qu’en sortant de la salle, on ne peut plus voir les rues parisiennes comme avant !

Au-delà de cet aspect spectaculaire qui est une caractéristique majeure de la saga, ce film offre également un ton décalé et drôle toujours agréable. L’intégration de l’agent incarné par Simon Pegg dans la saga a été un excellent choix. Son personnage est une vraie réussite qui amène un ton léger et original à l’équipe. Une nouvelle fois, j’ai pris énormément de plaisir à le retrouver. La complicité qui semble liée Ethan, Benji et Luther fait désormais incontestablement partie des atouts de la série.

Pour conclure, Mission Impossible Fallout remplit largement son cahier des charges. Je suis sorti conquis de la salle. Ethan Hunt et son équipe ont confirmé qu’ils faisaient toujours partie de l’élite du cinéma à grand spectacle et qu’un adepte du genre ne peut qu’attendre avec impatience la suite de leurs aventures… Mais cela est une autre histoire…