Il s'agit des mésaventures d'un gamin de la compagnie des Petits Chanteurs à la Croix de Bois courant après un médaillon du Premier Empire. Il est aidé par un aïeul, fantôme d'un hussard napoléonien.
Le sujet de cette comédie enfantine dédiée aux Petits Chanteurs est présenté par un curé bonhomme, directeur de la compagnie, qui fut par la suite soupçonné de ne pas aimer seulement le chant mais aussi un certain type de ballets. Passons.
Le dévot Maurice Cloche réalise un film au scénario très bête et très insuffisant, sur les pas du petit Jeannot, qui seul peut voir et converser avec le hussard ectoplasme Césarin. C'est un emploi très terne pour un Jean-Pierre Aumont en grand uniforme, néanmoins égaré dans une gaminerie.
Les personnages sont faibles (Louis de Funès fait une apparition grimaçante en docteur excité) et relèvent de la comédie juvénile et bien élevée des années 50. La comédie est insignifiante, laisse finalement peu de place aux jeunes chanteurs et conclut étrangement, entre bigoterie et souvenir napoléonien. Le scénariste est probablement un zélateur du sabre et du goupillon.