Mon idole, c’est l’histoire de Bastien (Guillaume Canet), chauffeur de salle pour une émission à succès, qui a une idée de nouveau concept … Il décide de tenter de vendre son projet en forçant un peu son entrée dans le bureau du cynique producteur Jean-Louis Broustal (François Berléand), qui lui propose de venir avec lui et sa femme Clara (Diane Kruger) en week-end, afin de voir si le projet d’émission a un réel potentiel …
Un week-end, qui risque fort de déboussoler le jeune Bastien … Jean-Louis est en fait un quinqua, qui ne vibre plus, n’est ému par rien … Avec sa femme, il décide de choisir le chauffeur de salle pour vibrer à nouveau …
C’est d’ailleurs suite à une réflexion de Canet sur ces gens, qui ne sont plus émus par rien, qui ne savent plus vibrer, qu’est né le scénario de Mon Idole … En effet, Canet s’était alors posé la question : que ressentirai-je dans 20 ans ? … Et c’est ainsi que le personnage de Jean-Louis (Berléand) était né, mis face à la jeunesse et l’émerveillement de Bastien (Canet) …
Le cadre du monde de l’audiovisuel s’est posé naturellement dans le scénario, puisque selon Canet, « la manipulation du pouvoir et l’attrait de la jeunesse pour ce monde » paraissent au centre des préoccupations de pas mal de jeunes et ce encore maintenant … Comme le montrent les émissions telles que Secret Story et consœurs …
Pour les seconds rôles, on retrouve une pléiade d’acteurs, que l’on retrouve désormais très souvent sur la toile : Gilles Lelouche (Ne le dis à personne – 2006, Les infidèles – 2012, La French – 2014), Jean-Paul Rouve (Nos jours heureux – 2006, Quand je serai petit – 2012, Les Tuche – 2011, et malheureusement Les Tuche 2 – 2016) et Laurent Lafitte (Ensemble c’est trop – 2010, Les petits mouchoirs – 2010, Tristesse club – 2014) …
Mon idole, c’est une comédie, qui passe du comique de situations, au loufoque et décalé, en frôlant de très près le trash, tout en mêlant malaise et ambiguïté … Un Berléand d’un cynisme parfait, une Kruger divine et un Canet jeune et resplendissant …