Monde de gloire
6.9
Monde de gloire

Court-métrage de Roy Andersson (1991)

Succession de tableaux absurdes ou grotesques typiques du réalisateur, nécessairement plus denses comparés à "Nous, les vivants" ou au "Pigeon...", en raison du format court. Roy Andersson décrit un monde absurde, déshumanisé, insensible au sort de son prochain, accablé par la finitude, perclus d'individualisme désespéré..., on pourrait en rajouter des tonnes ! Mais en négatif, se lit le désir urgent d'une résilience, d'un monde davantage "consanguin", à l'image de ce communiant ne pouvant détacher ses lèvres du calice ! Glaçant mais certainement pas misanthrope.

Flip_per
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Individualisme, Absurde, Humanisme, Films vus en 2024 et Courts-métrages

Créée

le 26 févr. 2024

Critique lue 6 fois

Flip_per

Écrit par

Critique lue 6 fois

D'autres avis sur Monde de gloire

Monde de gloire
Dilettante
9

court métrage, mais GRAND MOMENT DE CINEMA

Dés les premiers instants, le ton est donné - Couleurs ternes, silence prolongé et scènes longilignes - engendrant des séquences affreusement insipides. Cependant, la première image que l'on a est...

le 20 sept. 2011

9 j'aime

1

Monde de gloire
socrate
4

Si c'est un homme

Il faut dire que je suis resté de marbre devant ce film, un peu comme son personnage principal, toujours raide, souvent figé, froid, bien peu expressif et jamais souriant. Le contraste entre la...

le 4 mai 2020

2 j'aime

2

Monde de gloire
GuillaumeL666
6

Sa vie est nulle, et la vôtre aussi.

C'est le deuxième film de Roy Andersson que je vois et je suis déjà perplexe parce qu'il a un style très reconnaissable mais il y a quelque chose d'un peu facile dans sa façon de faire.Mettre un type...

le 6 avr. 2024

Du même critique

Le Voyage
Flip_per
6

Vers le serpent à plumes

Satire politique engagée à l'échelle du continent, par le truchement comme on dit d'un voyage initiatique. Des atmosphères très originales, variées, ayant recours au réalisme magique typiquement...

le 14 avr. 2024

1 j'aime

Crépuscule à Tokyo
Flip_per
8

Critique de Crépuscule à Tokyo par Flip_per

D'une infinie délicatesse, comme ces plans trois-quarts dos accompagnant les protagonistes dans leurs détresse muette, solitaire (Kisako, la mère, en particulier). Dénonciation d'une morale sociale...

le 7 avr. 2024

1 j'aime

At Land
Flip_per
7

Trouver sa voie

Formidable travail de montage visuel où le personnage, lancé en quête indéfinie dans un monde semblant lui échapper (socialement et concrètement), tente de reprendre le contrôle de sa vie aux...

le 5 mars 2024

1 j'aime