Globinours, t'es monstrueux.
"Monstres Academy" parce qu'il est le numéro 2 de la saga "Monstres", part avec un handicap, "Montres et cie", le numéro 1 ayant placé la barre très haut. Nombreux étaient ceux qui attendaient cette suite au tournant ( suite qui en fait, parle de ce qui se déroule avant le numéro 1). Depuis le virage, le spectacle est de qualité, les mirettes bombardées d'images au graphisme et aux couleurs éblouissants.
Certes le cadre étriqué d'un campus universitaire made in US ne laisse pas trop de marge de manœuvre. Si l'environnement est connu, la surprise de ce monde parallèle éventée et la fin déjà dévoilée puisqu'objets d'un long métrage antérieur, l'essentiel réside dans la genèse de cette amitié si forte entre les deux héros, terreurs d'élite alors en devenir.
D'une rivalité allant jusqu'à l'absurde à une véritable entraide, la construction sans temps mort de cette amitié est, elle, universelle et belle à suivre, enrichie par les apports tantôt loufoques tantôt cinglants de seconds rôles consistants.
Sous-jacent, le message de persévérance pour réaliser ses rêves est servi par l'enthousiasme communicatif de ces personnages au physique improbable mais au combien attachants.
Dédicace spéciale à Globinours: Bob Razowki, tu es monstrueusement génial. Grâce à toi, la Monstres Academy vaut le coup d'œil ^_-.