Au delà de l'histoire qu'on peut résumer par "c'est pas facile d'être gay et black dans les banlieues ghettos de Miami", il s'agit de portraits, portraits de Chiron à trois âges de la vie, portrait de sa mère, de ses "parents d'adoption" (le dealer et sa compagne)...
Une fois passés les mouvements de caméra circulaires autour de la première scène, tressautants lors de la course poursuite de Little Chiron par d'autres gamins qui veulent le tabasser, Barry Jenkins va cadrer ses personnages, et nous offrir de superbes portraits.