Après avoir poussé le célèbre détective à nuancer son point de vue manichéen sur les différents protagonistes de ses enquêtes, cette deuxième affaire mise en scène par Kenneth Branagh s’attarde davantage sur les émotions, notamment les passions amoureuses en remuant le passé du froid limier. On y retrouve l’esthétique factice assez travaillée à base de tableaux numériques. Là où, avec les enquêtes de Benoît Blanc, Rian Johnson dépoussière le genre, Kenneth Branagh l’embaume dans une imagerie de carte postale et un sérieux de bon artisan.