Fort de sa performance pompeuse et dérisoire dans « le crime de l’orient express », l’histrion Branagh ambitionne de faire encore pire en déféquant un nouvel opus de ses adaptations d’Hercule Poirot.
Il parvient haut la main à rendre la chose plus grotesque grâce à sa méconnaissance totale de l’œuvre d’Agatha Christie. Le casting ne correspond en rien aux personnages, outre Branagh lui même, qui atteint des sommets dans la bouffonnerie et le jeu faux et prétentieux.
La scène la plus ridicule est sans doute celle de la fête, où ces messieurs-dames se trémoussent comme dans un back room de pissotière.
Après ce morceau d’anthologie, le courage m’a manqué pour voir la suite.
De toute façon dix minutes de visionnage sont déjà dix minutes de vie retranchées à notre capital.