Un psy est perturbé. Il fantasme sur une patiente. Il faut dire qu'elle a de drôle de problème la dame. Elle aime être violentée . Le psy a tendance à s'endormir pendant les séances. Un jour, à son réveil, il découvre sa patiente étranglée. Il décide de cacher le corps.
Revoir un film de Beineix est toujours difficile, pourquoi ce réalisateur plein de talent n'a pas tourné plus. Quand on regarde Mortel transfert, on se rend compte de la force de ces images. Le scénario est un peu un prétexte. Ce qui l'intéresse, ce sont les fantasmes. Avec délectation, Jean-Jacques Beineix dépeint des personnages assez dingues. Tout les acteurs ont une partition incroyable à jouer. On y sent une certaine délectation de leur part. Jean-Hugues Anglade est notre guide dans ce monde étrange. Il subit, il est étonné où il s'amuse comme nous. Avec Benoit Belhomme, ils inventent des images incroyables. Il y a du giallo dans ce métrage, il y a aussi du gothique. On pense à Bava, Argento et Fisher. Pourtant, Mortel transfert est un film résolument de son époque. Il y a même des plans qui font penser à eyes wide shut. Il faut revoir ce long métrage. Il y a tellement de couches différentes dans sa narration et ses images. Beineix était vraiment un grand.