Mort, tu as ri (jaune j'imagine...)
"Cet abruti de Cal n'arrêtera ses conneries qu'une fois mort et enterré". Cette réplique est à peu près la seule chose vraie du scénario puisque le Cal en question pourrait être n'importe lequel des personnages, ils sont tous insupportables du premier au dernier. C'est quand même con lorsqu'on essaye de recréer une petite ville à la Stephen King de ne garder que des squelettes de protagonistes stéréotypés en essayant désespérément de les rendre inquiétants. J'ai rarement vu des décors aussi hideux, un comble pour Tobe Hooper.
Et puis chaque effet est surligné à gros traits par tout les moyens disponibles, histoire de bien désamorcer toute tension. Les coups de cymbale à chaque fois qu'une mouche passe c'est pas nécessaire, hein. Ah et tant que j'y suis avec le bruiteur monomaniaque dans le final y'a un son qui passe en boucle pour tout et n'importe quoi, c'est celui des bidons de gaz qui éclatent dans Half-Life 2. Il sert notamment à représenter bruit du mec qui tape à la porte, ou encore le cercueil qui tombe, etc...
Le pire je pense c'est le scénario qui prends Lovecraft en prétexte avec une citation directe pour bien te le montrer mais sans mettre le nom de l'auteur parce que ça serait trop appuyé mais que quand même qu'il faut le montrer comme ça les fans du bonhomme pourront apprécier le clin d'œil et qu'ils aimeront un peu plus le scénario. A fuir...