le 10 févr. 2019
Engrenage de la perdition
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Ce film traite avec justesse et intensité l'addiction d'un jeune adolescent aux drogues. À mon sens, il ne tombe pas du tout dans la caricature et les préjugés. Cet adolescent a pourtant tout pour être heureux : une belle situation, un père aimant, réussite scolaire, etc. Mais comment lutter quand on ne se sent pas à sa place ? Comment faire quand on ne comprend pas la société dans laquelle on vit ? Pour lui, la drogue et l'alcool sont des échappatoires, un monde qui lui appartient. Il essaye de lutter mais difficile face à quelque chose qu'on ne peut contrôler. C'est la même chose pour les proches et la famille, un combat qui semble perdu d'avance...
Chaque rôle est joué avec justesse, le père superbement interprété par Steve Carell, avec sensibilité et émotion. Et bien évidemment, le jeune prodige Timothée Chalamet qui confirme sa place de meilleur espoir.
Le scénario est bien ficelé, avec des retours dans le passé. Le film met l'accent sur la relation entre le père et son fils. Le père se trouve dans une situation compliquée et il fera tout pour comprendre son fils mais on ne peut pas tout décoder. Il se trouve face à une certaine impuissance, une triste réalité pour ce père. Réussir à montrer la dure réalité des addictions, un pari réussi pour le réalisateur.
L'émotion est brute et juste. C'est un sujet prenant et percutant.
À chaque jour, une bataille !
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Créée
le 30 nov. 2018
Critique lue 381 fois
le 10 févr. 2019
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