Le film respecte parfaitement la tonalité du roman de Daphné Du Maurier, tout en demi-teintes et non-dits.
Contrairement à d'autres avis, la possibilité que Rachel ne soit pas coupable est selon moi bien mise en valeur, voire même privilégiée.
En effet Rachel est un personnage qui souhaite être "libre" (elle le dit clairement), et qui, malgré son affection pour Philip, ne souhaite pas se laisser embrigader dans une relation maritale dont on sent bien les entraves (Philip, jaloux, encore enfant parfois dans ses réactions, souhaite la contrôler, choisissant par exemple qui elle invite ou non dans sa demeure...).
Par ailleurs, dans le livre l'auteure suggère que Rachel se suicide, ayant perçu l'inimitié croissante de Philip et sa famille. Mais le mystère persiste quant à savoir si c'est par remords coupable ou par désespoir. Le film insiste moins là-dessus et on pense la fin plutôt accidentelle.
Je trouve globalement cette adaptation très correcte. A voir si l'on aime l'analyse psychologique des personnages, car on est loin de la romance.
Créée
le 1 oct. 2017
Critique lue 1.6K fois
6 j'aime
D'autres avis sur My Cousin Rachel
Oui. Elle l'a fait. Evidemment. Cette question n'a lieu d'être que dans l'esprit d'un naïf qui se laisse facilement subjuguer par une veuve noire de la pire espèce. L'empoisonnement lent mais sûr des...
le 8 août 2017
8 j'aime
Au XIXème siécle, en Angleterre, Philip, jeune Lord anglais sous la tutelle de son oncle, apprend la mort de ce dernier en Italie dans des circonstances mystérieuses. Ayant appris qu'il s'était...
Par
le 1 août 2017
7 j'aime
1
Le film respecte parfaitement la tonalité du roman de Daphné Du Maurier, tout en demi-teintes et non-dits. Contrairement à d'autres avis, la possibilité que Rachel ne soit pas coupable est selon moi...
le 1 oct. 2017
6 j'aime
Du même critique
Qui lit encore le roman de Renart aujourd’hui ? Beaucoup de monde je l’espère car c’est une vraie pépite ! Loin d’être suranné, le roman (en fait un recueil de récits rédigés par des clercs entre...
le 10 déc. 2016
6 j'aime
1
On pourrait penser, au vu l’âge du roman de Miguel de Cervantès (1605-1615), que le pavé risque d’être barbant, d’une écriture soutenue trop chichiteuse pour notre goût contemporain. Eh bien c’est...
le 10 déc. 2016
5 j'aime
L’autrice se propose d’étudier ce que signifient les mots « femme et roman ». Elle brosse une étude de la femme écrivain, du 16ème au début du 20ème siècle, remarquant combien ce métier lui...
le 28 mars 2017
3 j'aime
